C’est le cousin du moineau domestique, lui-même en déclin. Le moineau friquet disparaît dangereusement du paysage francilien. Pour enrayer le phénomène, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) organise des chantiers participatifs, comme ce samedi, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).

Par Claire Guédon 

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29 novembre 2025 à 09h30

La population de moineaux friquets, cousins des moineaux domestiques s'est effondrée en Ile-de-France. La LPO organise des chantiers participatifs de replantation de haies, comme ce 29 novembre, à Tremblay-en-France. Laurent Baneux/LPO IDF

La population de moineaux friquets, cousins des moineaux domestiques s'est effondrée en Ile-de-France. La LPO organise des chantiers participatifs de replantation de haies, comme ce 29 novembre, à Tremblay-en-France. Laurent Baneux/LPO IDF

« La dernière colonie connue de moineaux friquets en Seine-Saint-Denis. » Impossible de ne pas sursauter à la lecture de ce sobre constat dressé par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) d’Île-de-France, à propos d’une espèce emblématique mais toute aussi commune et banale que le rouge-gorge et le merle. Ce cousin du moineau domestique, un peu plus campagnard, fréquente la périphérie des villes.

« Sa répartition est assez large, on les retrouve jusque dans les parcs urbains, précise William Huin, chargé de mission Biodiversité, à la LPO. Ils étaient présents jusqu’il y a deux ans dans le parc de Saint-Ouen, ils ont été observés au cimetière parisien de Pantin, au parc de la Bergère, à Bobigny ou encore le long du canal de l’Ourcq. » Aujourd’hui, les identifications deviennent rarissimes.