Adrien, éliminé du Meilleur pâtissier 2025 : "J'ai postulé 14 fois à l'émission"

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INTERVIEW. Repêché lors du concours parallèle, Qui réintégrera la tente ?, le Provençal Adrien s'est offert une seconde chance qui l'a mené aux portes de la finale du Meilleur pâtissier saison 14. Mais il a été éliminé, une deuxième fois, ce jeudi 4 décembre 2025. Il se confie à Télé-Loisirs.

Ça y est, c'est bientôt la fin de la saison 14 du Meilleur pâtissier. L'édition 2025 aura porté en elle une saveur mélancolique marquée par la fracassante annonce de Mercotte lors du tout premier épisode : ce sera là sa dernière participation au concours. Après Mélody, Ronan, Salimata, Pierre, Camille, Elsa, Maamar puis Clara, Pascale et enfin Mathieu, au tour d'Adrien de rendre son tablier. Le Provençal a bénéficié d'un repêchage : dans le concours parallèle encadré par Noëmie Honiat et Mohamed Belkassam, il l'emporta face à Pascale lors de l'ultime duel de Qui réintégrera la tente ?. Auprès de Télé-Loisirs, il évoque une personne chère qui l'a motivé à candidater, plus d'une fois, avant de s'en aller.

Adrien, éliminé du Meilleur pâtissier 2025 aux portes de la finale : "J'ai postulé 14 fois à l'émission"

Télé-Loisirs : Pourquoi avoir voulu participer au Meilleur Pâtissier ?
Adrien : Ma mère et ma grand-mère, toutes deux d'origine grecque, ont toujours beaucoup cuisiné. Quand j'ai pris mon indépendance, j'ai voulu refaire les gâteaux de mon enfance. Ça fait plus de vingt ans maintenant et ça fait 14 ans que je postule au Meilleur pâtissier… Chaque année ! Souvent, un peu poussé par ma grand-mère, parce qu'elle était fan de Cyril Lignac. Pour chaque saison, on débriefait les épisodes si on ne regardait pas ensemble.

Vous ne vous êtes jamais démotivé !
Non, je me suis toujours dit que le moment viendrait. Et les événements ont bien coïncidé. Je me suis occupé de ma grand-mère ces dernières années. Et elle est décédée en début d'année dernière. Le Meilleur pâtissier est arrivé juste après qu'elle soit partie. Je l'ai pris comme un signe. Je n'aurais pu m'absenter autant de temps si elle avait été encore là. Participer représenter alors un grand hommage.

Comment s'est passée l'arrivée sous la tente ?
Lorsque l'on rentre dans la tente pour la première fois, on a l'impression de mettre le pied dans une série ! Avec des yeux d'enfants : c'est tellement plus grand, tellement plus beau… C'est à la fois réel et irréel.

Comment avez-vous géré la pression du tournage ?
Plutôt bien ! Elle s'est vite transformée en adrénaline avec la compétition et les défis à relever. Mais la pâtisserie a toujours pris le dessus sur le reste. Il fallait faire des gâteaux dans une ambiance bienveillante et ce n'est que du positif.

Adrien, éliminé du Meilleur pâtissier 2025, a été touché par les mots de Mercotte : "C'était beaucoup d'émotion quand elle m'a dit ça"

Et vous avez souvent brillé lors de l'épreuve technique de Mercotte…
C'est pourtant l'épreuve que j'appréhendais le plus, c'est de l'inconnu, à l'aveugle, il manque des éléments… Au final, elle s'est avérée être un atout. En plus, c'est la dernière année de Mercotte, c'était une grande fierté de la rencontrer. C'était beaucoup d'émotions quand elle m'a dit qu'en 14 ans personne n'avait aussi bien reproduit un gâteau de son grimoire.

Quel ont été votre plus beau moment du tournage et le plus difficile ?
C'est dur d'en choisir un plus beau parce qu'il y en a eu plein ! Peut-être la toute première émission et l'épreuve créative qui m'a marqué. On devait se représenter soi-même et quand j'ai levé la tête, tout le monde avait fini, il n'y avait que des beaux gâteaux avec des univers très différents, c'était impressionnant et émouvant, c'est un super souvenir. Et le moment le plus compliqué, j'ai envie de dire, mon élimination.

Mais laquelle ? Vous avez été repêché à la fin du concours parallèle…
La deuxième. Revenir, c'est énormément d'émotions. Mais le plus dur, c'est, toutes les semaines, de voir quelqu'un partir. De voir le groupe se réduire, voir les copains partir, ce sont les moments les moins cools. La portée humaine de l'aventure est immense.

Quels enseignements de Mercotte et de Cyril Lignac conservez-vous depuis le tournage ?
Il y a eu beaucoup de conseils sur des détails techniques. Parfois, on peut, dans la précipitation, faire des choses plus grossières. Je retiens tous ces petits conseils qui permettent de s'améliorer à chaque étape.

Quel est votre projet autour de la pâtisserie aujourd'hui ?
J'ai envie que ça reste un plaisir mais je trouve aussi que Le Meilleur pâtissier constitue un tremplin et j'ai commencé à faire des ateliers dans ma ville : on transmet, on échange avec des personnes qu'on ne connaît pas. Je vais continuer dans ce sens et peut-être qu'un jour, je passerai mon CAP. Mais ce qui compte, à mes yeux, c'est l'échange.

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