L’état-major de l’armée ukrainienne a déclaré avoir recensé 201 affrontements au cours des dernières vingt-quatre heures, notamment dans la région de Pokrovsk, dont la prise a été revendiquée par Moscou mais démentie par Kiev.

Live animé par Minh Dréan et Christophe Sales (service photo)

Un soldat ukrainien transporte un obus d’artillerie avant de tirer sur les positions russes, sur la ligne de front, dans l’est de l’Ukraine, le 28 novembre 2025. - EVGENIY MALOLETKA/AP Un soldat ukrainien transporte un obus d’artillerie avant de tirer sur les positions russes, sur la ligne de front, dans l’est de l’Ukraine, le 28 novembre 2025. EVGENIY MALOLETKA/AP

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En première ligne, avec les soldats de la Garde nationale ukrainienne

Des militaires de la Garde nationale ukrainienne, dans un abri sur une position en première ligne, dans l’oblast de Kharkiv, en Ukraine, le 3 décembre 2025. Des militaires de la Garde nationale ukrainienne, dans un abri sur une position en première ligne, dans l’oblast de Kharkiv, en Ukraine, le 3 décembre 2025.
Un soldat de la Garde nationale ukrainienne vérifie les munitions d’un obusier automoteur, sur une position en première ligne, dans l’oblast de Kharkiv, en Ukraine, le 3 décembre 2025. Un soldat de la Garde nationale ukrainienne vérifie les munitions d’un obusier automoteur, sur une position en première ligne, dans l’oblast de Kharkiv, en Ukraine, le 3 décembre 2025.
Des militaires de la Garde nationale ukrainienne chargent des munitions dans un obusier automoteur, sur la ligne de front, dans l’oblast de Kharkiv, en Ukraine, le 3 décembre 2025. Des militaires de la Garde nationale ukrainienne chargent des munitions dans un obusier automoteur, sur la ligne de front, dans l’oblast de Kharkiv, en Ukraine, le 3 décembre 2025.

Bonjour Arthur,

Il est impossible de prévoir quelle sera l’issue des prochaines discussions. En revanche, voici les principales échéances connues de discussions sur la guerre en Ukraine :

  • Côté ukrainien, le négociateur Rustem Umerov doit rencontrer les Européens mercredi à Bruxelles, puis commencera avec le chef d’état-major des forces armées « les préparatifs d’une réunion avec les émissaires du président Trump aux Etats-Unis », a annoncé le dirigeant Volodymyr Zelensky, sans plus de détails.
  • Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé mercredi que Moscou était prêt à rencontrer « autant que nécessaire » des responsables américains pour trouver une issue au conflit.
Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, au siège de l’OTAN, à Bruxelles, le 3 décembre 2025. Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, au siège de l’OTAN, à Bruxelles, le 3 décembre 2025.

Une personne a été tuée à Kharkiv dans un bombardement russe, selon les autorités locales

Le chef de l’administration régionale de Kharkiv, Oleh Synehoubov, a annoncé sur Telegram qu’une personne avait été tuée dans un bombardement à Kharkiv. Ce dernier assure que les secours sont sur place afin de vérifier si des personnes sont encore coincées sous les décombres.

Une « paix juste » en Ukraine est peu probable, estime le président finlandais

Les pays européens œuvrent actuellement pour préserver l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, a assuré le président finlandais, Alexander Stubb, dans un entretien à la chaîne de télévision finlandaise MTV3. Tout accord visant à mettre fin aux combats en Ukraine a peu de chances de remplir les conditions nécessaires à une paix juste, a-t-il jugé.

« En réalité, la paix peut être soit bonne, soit mauvaise, soit une forme de compromis », a dit Alexander Stubb. Lui qui entretient des liens étroits avec les présidents américain et ukrainien a déclaré que les prochaines semaines détermineront si les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre portent leurs fruits. Selon lui, Washington cherche à tirer un avantage économique d’une paix en Ukraine.

« Nous sommes dans une situation où les Etats-Unis investissent dans divers accords pour leur médiation, tels que les réserves minérales en Ukraine. Et il se peut que la partie concernant les régions soit également liée d’une manière ou d’une autre au commerce », a-t-il déclaré. Alexander Stubb est sceptique quant à l’approbation par le Kremlin de la dernière version du plan négocié, mais estime que tout cela se dirige « vers une forme de cessez-le-feu et de paix ».

Les récents « succès de l’armée russe » ont « influencé » les pourparlers sur l’Ukraine, dit le Kremlin

« Les succès des dernières semaines de l’armée russe sur le champ de bataille ont influencé le déroulement et le caractère des négociations », a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, au lendemain de la rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff. Le porte-parole a ajouté que « la question-clé » d’une participation de Kiev à l’OTAN avait également été évoquée lors de ces discussions.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Le point sur la situation mercredi 3 décembre à 14 heures

  • Un accord a été trouvé, dans la nuit de mardi à mercredi, entre eurodéputés et Etats européens pour interdire toutes les importations de gaz russe dans l’UE à l’automne 2027. La Hongrie a dit qu’elle contesterait devant la Cour de justice de l’Union européenne cet accord dès qu’il sera adopté formellement.
  • La Commission européenne a présenté deux solutions afin de financer l’Ukraine lors des deux prochaines années : un emprunt auprès de l’Union européenne, qui s’appuierait sur le budget de l’Union, et un prêt au titre des réparations, qui autoriserait la Commission européenne à emprunter des liquidités auprès d’institutions financières de l’UE détenant des actifs immobilisés de la Banque centrale de Russie.
  • Sur X, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que le négociateur de Kiev, Rustem Umerov, allait participer à des réunions à Bruxelles avec plusieurs responsables européens. Les représentants ukrainiens prépareront ensuite leurs rencontres avec les émissaires de Donald Trump.
  • L’état-major de l’armée ukrainienne a déclaré avoir recensé 201 affrontements l’ayant opposé aux forces russes, au cours des dernières vingt-quatre heures. Les principaux combats ont eu lieu dans l’est du pays, notamment en direction de Kostiantynivka et dans la région de Pokrovsk. Mardi, le président russe a assuré que la ville était « entièrement aux mains des forces armées russes », ce que l’état-major ukrainien dément.
  • Le ministère de l’énergie ukrainien a rapporté que plus de 17 500 consommateurs étaient privés d’électricité dans l’oblast de Kharkiv ainsi qu’environ 5 000 autres dans ceux de Dnipropetrovsk et de Zaporijia, à la suite de plusieurs attaques russes sur les infrastructures énergétiques.

L’Union européenne maintient son projet d’utiliser les avoirs russes gelés malgré l’opposition de la Belgique

Dans une conférence de presse, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté le plan européen pour aider financièrement l’Ukraine et la « mettre en position de force ». « Nous proposons des solutions pour aider l’Ukraine à couvrir ses besoins financiers pour les deux prochaines années, soutenir son budget et renforcer son industrie de défense, a déclaré Mme von der Leyen. Nous augmentons le coût de la guerre d’agression menée par la Russie. Cela devrait inciter davantage la Russie à s’engager à la table des négociations. »

L’institution avance deux solutions : un emprunt auprès de l’Union européenne (UE), qui s’appuierait sur le budget de celle-ci, et un prêt au titre des réparations, qui autoriserait la Commission européenne à emprunter des liquidités auprès d’institutions financières de l’UE détenant des actifs immobilisés de la Banque centrale de Russie.

Ces propositions instaurent un certain nombre de garanties pour protéger les Etats membres et les institutions financières contre d’éventuelles mesures de représailles en Russie et contre les expropriations illégales hors de Russie, notamment dans les juridictions favorables à la Russie. Afin de couvrir tout risque résiduel, un mécanisme de solidarité robuste est prévu, appuyé par des garanties nationales bilatérales ou par le budget de l’UE, détaille le texte, dont vous pouvez retrouver l’intégralité ici.

La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l’unanimité des Etats membres, se heurte aux réticences de certains d’entre eux et à l’opposition radicale de la Hongrie. La Commission n’a pas caché qu’elle privilégiait dans ces conditions le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.

La plus grande partie de ces avoirs, quelque 210 milliards d’euros, est sous le contrôle de la société belge Euroclear, sise à Bruxelles. Mais la Belgique n’est toujours pas convaincue par la pertinence de cette solution.

Mme von der Leyen s’est efforcée d’apaiser ces craintes. « La Belgique a demandé un mécanisme solide et un partage des charges, et nous avons répondu en mettant cela en place, en veillant à ce qu’une garantie solide soit en place », a-t-elle assuré.

Berlin estime que Moscou ne semble pas vouloir négocier

La diplomatie allemande a jugé mercredi que la Russie ne cherchait pas une fin négociée de la guerre en Ukraine, au lendemain d’une rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et l’émissaire américain Steve Witkoff. « Nous saluons toutes les discussions visant à mettre fin à la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Nous ne voyons simplement pas, pour l’instant, un basculement de la Russie vers les négociations », a déclaré le ministère des affaires étrangères allemand sur X.

La Hongrie annonce qu’elle contestera immédiatement devant la Cour de justice de l’UE le plan visant la fin des importations de gaz russe

Sur X, le ministre des affaires étrangères hongrois a affirmé que la Hongrie contesterait devant la Cour de justice de l’Union européenne l’accord actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027 dès que ce dernier sera adopté formellement. « Nous mettrons tout en œuvre pour défendre la sécurité énergétique de la Hongrie », poursuit Péter Szijjarto.

L’exécutif européen a opté pour une proposition législative plutôt que pour des sanctions, car elle peut être adoptée à la majorité qualifiée des Etats membres. L’objectif était justement d’éviter un veto de la Hongrie et de la Slovaquie, fermement opposées à ces mesures. Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait déjà fait savoir à la fin de novembre qu’il comptait poursuivre les importations d’hydrocarbures russes lors d’une rencontre avec le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, au Kremlin.

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Bonjour parisiencevenol,

Alors que les Européens cherchent la manière de continuer à soutenir financièrement l’Ukraine, l’idée d’utiliser l’énorme richesse du royaume scandinave amassée dans son fonds pétrolier commence à faire son chemin à Oslo. Si le gouvernement n’a fait aucune proposition en ce sens pour le moment, une majorité des partis au Parlement se dit prête à soutenir une telle initiative.

Cette idée a été lancée par deux économistes norvégiens, Havard Halland et Knut Anton Mork, dans une tribune publiée sur le site Project Syndicate, le 22 octobre. « Grâce au fonds pétrolier, dont la valeur atteint désormais plus de 2 000 milliards de dollars [1 700 milliards d’euros], la Norvège dispose de la note triple A la plus forte d’Europe et même du monde, ce qui en fait le seul pays en Europe capable d’assumer le passif éventuel lié au nouveau prêt ukrainien, sans que cela affecte sa notation de crédit », explique M. Halland.

Les deux économistes proposent que la Norvège serve de « filet de sécurité », dans le cas où la Russie récupérerait ses avoirs gelés, « soit parce qu’elle aurait versé une indemnité à l’Ukraine pour les dommages qu’elle lui a infligés, soit à l’issue d’une action en justice », détaille M. Halland – deux scénarios qu’il juge « hautement improbables ».

Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire l’article ci-dessous.

En pleines négociations pour trouver une issue à la guerre, Volodymyr Zelensky a été contraint de se séparer de son bras droit Andriy Yermak à la suite d’un vaste scandale de corruption dans les plus hautes sphères du pouvoir.

Zelensky sans Yermak, récit d’un divorce au sommet de l’Ukraine

Par Ariane Chemin, Thomas d’Istria

On le surnommait le « vice-président », le « Mazarin » du chef de l’Etat ou même le « tsar ». Andriy Yermak apparaîtrait désormais sous le pseudo d’« Ali Baba » dans les enregistrements audio qui ont permis aux enquêteurs ukrainiens anticorruption de mettre au jour le scandale qui fait trembler le pouvoir et a valu à son numéro 2 d’être limogé, vendredi 28 novembre. C’est seul, loin de ce conseiller classé parmi les 100 personnalités les plus influentes de 2024 par le magazine Time, que Volodymyr Zelensky poursuit aujourd’hui ses cruciales négociations avec Washington et Moscou.

Le négociateur de Kiev va s’entretenir à Bruxelles avec les Européens, annonce Vololodymyr Zelensky

Sur X, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que le négociateur de Kiev, Rustem Umerov, allait participer à des réunions à Bruxelles avec plusieurs responsables européens.

« Les représentants ukrainiens informeront leurs homologues européens des informations recueillies suite aux contacts d’hier entre les Américains et Moscou, et ils aborderont également la composante européenne de l’architecture de sécurité nécessaire », détaille le président. Ensuite, les représentants ukrainiens prépareront leurs rencontres avec les émissaires du président américain, Donald Trump, poursuit M. Zelensky.

Un habitant près d’un immeuble endommagé lors d’une frappe russe par drone, survenue tard dans la soirée de lundi, dans la ville de Kramatorsk, oblast de Donetsk, le 2 décembre 2025. Un habitant près d’un immeuble endommagé lors d’une frappe russe par drone, survenue tard dans la soirée de lundi, dans la ville de Kramatorsk, oblast de Donetsk, le 2 décembre 2025.
Un appartement endommagé par une frappe de drone russe, survenue tard dans la soirée de lundi, dans la ville de Kramatorsk, oblast de Donetsk, le 2 décembre 2025. Un appartement endommagé par une frappe de drone russe, survenue tard dans la soirée de lundi, dans la ville de Kramatorsk, oblast de Donetsk, le 2 décembre 2025.
Des habitants devant le corps d’une personne retrouvée morte dans un immeuble touché par une frappe de drone russe, survenue tard dans la soirée de lundi, dans la ville de Kramatorsk, oblast de Donetsk, le 2 décembre 2025. Des habitants devant le corps d’une personne retrouvée morte dans un immeuble touché par une frappe de drone russe, survenue tard dans la soirée de lundi, dans la ville de Kramatorsk, oblast de Donetsk, le 2 décembre 2025.

Plusieurs pays de l’OTAN, dont la Norvège, la Pologne et l’Allemagne, ont annoncé qu’ils allaient acquérir pour 1 milliard d’euros d’armes américaines au profit de l’Ukraine

Plusieurs pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont annoncé mercredi plus de 1 milliard d’aide militaire supplémentaire à l’Ukraine, et appelé Moscou à cesser ses menaces ainsi qu’à ouvrir des négociations sérieuses avec Kiev.

Les ministres des affaires étrangères de l’OTAN ont commencé une réunion à Bruxelles au lendemain de nouveaux pourparlers entre la Russie et les Etats-Unis à Moscou, mais en l’absence du chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.

« Les pourparlers de paix sont en cours, c’est une bonne chose, mais, en même temps, nous devons nous assurer que, pendant qu’ils se déroulent, et sans savoir quand ils prendront fin, l’Ukraine soit dans la position la plus forte possible pour continuer le combat », a affirmé mercredi le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

Plusieurs ministres ont souligné l’absence de volonté de paix du Kremlin à l’issue de ces discussions à Moscou. « Le président Poutine devrait cesser les fanfaronnades et les effusions de sang et être prêt à venir à la table des négociations pour soutenir une paix juste et durable pour l’Ukraine », a jugé la cheffe de la diplomatie britannique Yvette Cooper.

Les Russes « ne sont absolument pas intéressés ni par un cessez-le-feu ni par un accord de paix », a souligné à son arrivée à Bruxelles le ministre des affaires étrangères lituanien, Kestutis Budrys, appelant les pays allés de l’OTAN à soutenir l’Ukraine. Plusieurs d’entre eux, dont la Norvège, la Pologne et l’Allemagne, ont annoncé mercredi qu’ils allaient acquérir pour environ 1 milliard d’euros d’armes américaines au profit de l’Ukraine.

Ces achats se feront dans le cadre du programme PURL, visant à équiper l’Ukraine en armement américain, financé par les pays européens, qui a déjà permis de lever quelque quatre milliards d’euros. Le Canada a également promis 200 millions d’euros, et les Pays-Bas ont annoncé lundi s’engager à hauteur de 250 millions d’euros. La France, qui ne participe pas à ce programme, est sous pression de la part de ses partenaires, dont l’Allemagne ou les Pays-Bas, pour contribuer davantage au soutien militaire de l’Ukraine.

L’UE se « condamne » à « accélérer sa perte de puissance », estime le Kremlin, après l’annonce de l’accord sur la fin du gaz russe

L’accord entre Européens actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027 signifie que l’Union européenne « se condamne » à « accélérer » sa perte de puissance, a estimé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son point presse quotidien auquel participait l’Agence France-Presse (AFP).

Ce dernier a également affirmé que le Kremlin être prêt à rencontrer des responsables américains pour trouver une issue au conflit en Ukraine, « Nous apprécions la volonté politique du président Trump de continuer à chercher des solutions (…) Nous sommes tous prêts à nous rencontrer autant que nécessaire pour parvenir à un règlement pacifique », a-t-il ajouté.

Des coupures de courant ont été signalées dans plusieurs oblasts en raison d’attaques russes

Le ministère de l’énergie ukrainien a rapporté que plus de 17 500 consommateurs étaient privés d’électricité dans l’oblast de Kharkiv ainsi qu’environ 5 000 autres dans ceux de Dnipropetrovsk et de Zaporijia, à la suite de plusieurs attaques russes sur les infrastructures énergétiques.

Le ministère ajoute qu’à Odessa, la situation s’est améliorée et que tous les usagers avaient pu se reconnecter au réseau. Oleh Kiper, le chef de l’administration militaire de l’oblast avait rapporté qu’une attaque de drones russes, dans la nuit, avait ciblé une infrastructure énergique y déclenchant un incendie. Un employé a été grièvement blessé et a été hospitalisé, ajoute la même source.

L’armée ukrainienne annonce qu’environ 200 affrontements ont eu lieu au cours des dernières vingt-quatre heures

L’état-major de l’armée ukrainienne a déclaré, ce matin, avoir recensé 201 affrontements l’ayant opposé aux forces russes, lors des dernières vingt-quatre heures. Les principaux combats ont eu lieu dans l’est du pays, notamment en direction de Kostiantynivka (📍) où l’armée ukrainienne a dénombré 27 combats. Dans la région de Pokrovsk (📍), dans l’oblast de Donetsk, au moins 52 affrontements ont été recensés, assure la même source.

Mardi, Vladimir Poutine avait réaffirmé que Pokrovsk était « entièrement aux mains des forces armées russes » et avait invité les journalistes à s’y rendre pour le vérifier. La ville est « un bon point d’appui pour atteindre tous les objectifs de l “opération militaire spéciale”. De plus, elle a eu et a toujours une importance particulière pour les deux parties, car elle est reliée à tout un réseau de communications », avait ajouté le président russe, selon l’agence de presse TASS.

La prise de la ville continuait, mardi, a être démentie par l’état-major ukrainien. « Les déclarations bravaches des dirigeants de l’Etat agresseur concernant la “prise” de ces points par l’armée russe ne correspondent pas à la réalité », écrivait-il sur Telegram. A Pokrovsk, la moitié de la ville située au nord de la voie ferrée est toujours aux mains de l’armée ukrainienne, qui inflige de lourdes pertes aux forces russes, poursuivait-il dans son message.

Bonjour Adrien,

Le gouvernement belge s’est opposé, dès le départ, à l’idée que la Commission européenne puisse financer le prêt de réparation de 140 milliards d’euros à Kiev, en s’appuyant sur les avoirs de l’Etat russe gelés en Europe. Le gouvernement craint que la Belgique, où la grande majorité de ces avoirs sont centralisés au sein de la société de services financiers Euroclear, ne subisse seule les répercussions en cas de problèmes.

« Le texte que la Commission présentera aujourd’hui ne répond pas à nos inquiétudes de manière satisfaisante. Ce n’est pas acceptable d’utiliser l’argent [les avoirs russes] et de nous laisser seuls assumer les risques », a souligné mercredi le chef de la diplomatie belge, Maxime Prévot.

Si les autres Etats de l’Union européenne persistaient à vouloir mettre en œuvre un tel montage financier, « nous demandons que les risques encourus par la Belgique soient entièrement couverts », a-t-il insisté, disant vouloir « simplement éviter des conséquences potentiellement désastreuses pour un pays membre à qui on demande de faire preuve de solidarité, sans qu’on lui offre la même solidarité ».

Le premier ministre belge Bart De Wever avait à nouveau fait part, la semaine dernière, de son opposition à l’utilisation de ce dispositif dans une lettre à la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire l’article ci-dessous.

L’Union européenne pourrait-elle utiliser de l’argent russe pour financer l’effort de guerre ukrainien ?

Ursula von der Leyen salue une « nouvelle ère » d’indépendance après l’accord au sein de l’UE pour y interdire le gaz russe à l’automne 2027 

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué mercredi une « nouvelle ère » d’indépendance, après un accord actant la fin des importations de gaz russe à l’automne 2027. « C’est l’aube d’une nouvelle ère, celle de l’indépendance énergétique totale de l’Europe vis-à-vis de la Russie », a-t-elle déclaré devant la presse.

Dans la nuit de mardi à mercredi, un accord a, en effet, été trouvé entre eurodéputés et Etats européens afin d’interdire toutes les importations de gaz russe dans l’Union européenne à l’automne 2027. L’interdiction des contrats de long terme s’appliquera le 1er novembre 2027 au plus tard.

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