Cependant, « aucune solution de compromis n’a encore été choisie » sur l’épineuse question des territoires occupés par la Russie en Ukraine, a jugé, mardi soir, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov après une rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.

Live animé par Agnès Gautheron

Marco Rubio et Donald Trump, à la Maison Blanche, à Washington, le 2 décembre 2025. - JULIA DEMAREE NIKHINSON/AP Marco Rubio et Donald Trump, à la Maison Blanche, à Washington, le 2 décembre 2025. JULIA DEMAREE NIKHINSON/AP

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Accord au sein de l’Union européenne pour y interdire le gaz russe à l’automne 2027

Un accord a été trouvé, dans la nuit de mardi à mercredi, entre eurodéputés et Etats européens pour interdire toutes les importations de gaz russe dans l’UE à l’automne 2027. C’est un compromis entre le Parlement européen, qui souhaitait une interdiction plus rapide, et les Etats membres qui voulaient prendre un peu plus de temps. L’interdiction des contrats de long terme s’appliquera le 1ᵉʳ novembre 2027 au plus tard.

Marco Rubio estime que « quelques progrès » ont été faits dans les négociations avec la Russie

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a fait état de « quelques progrès » dans les négociations avec la Russie pour tenter de trouver un accord mettant fin à la guerre en Ukraine, lors d’un entretien diffusé mardi, sans qu’il soit précisé s’il s’exprimait après la fin des pourparlers.

« Et donc, ce que nous avons essayé de faire, et je pense que nous avons fait quelques progrès, est de déterminer ce qui pourrait convenir aux Ukrainiens et leur donner des garanties de sécurité pour l’avenir », a déclaré M. Rubio sur la chaîne Fox News.

« Aucune solution de compromis » ne se dégage sur la question des territoires ukrainiens occupés par la Russie, estime le Kremlin

« Aucune solution de compromis n’a encore été choisie » sur l’épineuse question des territoires occupés par la Russie en Ukraine, a jugé, mardi soir, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov après une rencontre à Moscou entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff.

M. Witkoff, accompagné du gendre du président américain, Jared Kushner, était venu présenter le plan de Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Il s’est entretenu pendant près de cinq heures au Kremlin avec le dirigeant russe.

« Nous avons pu nous mettre d’accord sur certains points (…), d’autres ont suscité des critiques, mais l’essentiel est qu’une discussion constructive ait eu lieu et que les parties aient déclaré leur volonté de poursuivre leurs efforts », a affirmé le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.

Sur la question des territoires occupés par la Russie en Ukraine, qui représentent environ 19 % du pays, il a précisé que « certaines propositions américaines peuvent être discutées ».

M. Ouchakov a qualifié la discussion d’« utile », mais prévenu qu’il « reste encore beaucoup de travail » pour parvenir à un accord, alors que les troupes russes ont accéléré leur avancée sur le front.

Fin de la rencontre entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff

La rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et l’émissaire américain Steve Witkoff pour évoquer le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre en Ukraine s’est achevée après avoir duré environ cinq heures, a fait savoir mardi soir le Kremlin. Aucun d’entre eux ne s’est pour le moment exprimé sur le contenu de cette réunion.

Arrivé à Moscou dans la journée, Steve Witkoff était accompagné du gendre du président américain Jared Kushner. M. Poutine était apparu aux côtés de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, et de son émissaire pour les questions économiques internationales, Kirill Dmitriev.

Le point sur la situation, mardi 2 décembre à 21 heures

  • Vladimir Poutine reçoit ce soir au Kremlin les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner pour évoquer le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. Le président russe est accompagné de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, et de son émissaire pour les questions économiques internationales, Kirill Dmitriev.
  • « Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », avait auparavant lancé Vladimir Poutine, accusant les Européens de vouloir entraver les efforts américains.
  • Les émissaires américains dépêchés mardi à Moscou « souhaitent nous faire un compte rendu immédiatement après leur réunion », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Dublin. « Je pense que l’avenir et les prochaines étapes dépendent de ces signaux, quels qu’ils soient », a-t-il poursuivi.
  • L’annonce de la prise de Pokrovsk, lundi, a pour but d’influencer les négociateurs, a affirmé l’armée ukrainienne, qui assure qu’elle tient toujours la moitié de la ville située au nord de la voie ferrée. « Ainsi, nos unités ont déjà éliminé un groupe qui avait hissé le drapeau tricolore russe dans l’un des quartiers de la ville à la faveur du brouillard », a ajouté son état-major.
  • Les voies d’infiltration des forces russes à Koupiansk, dans l’oblast de Kharkiv, ont été coupées, a assuré le général Oleksandr Sysrsky, commandant en chef de l’armée ukrainienne. « Nous continuons à nettoyer le territoire de Koupiansk des occupants russes, qui n’ont de succès que dans le domaine de la propagande », a-t-il ajouté.

Sur Le Monde aujourd’hui

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Le propriétaire du pétrolier endommagé au large du Sénégal cesse ses opérations impliquant des intérêts russes

La compagnie turque Besiktas Shipping, propriétaire du pétrolier endommagé par quatre explosions, jeudi, au large des côtes sénégalaises, a annoncé mardi la cessation de toutes les opérations de transport maritime impliquant des intérêts russes, selon l’agence de presse Reuters.

« Tout au long de nos opérations, nous avons strictement respecté tous les régimes de sanctions internationales en nous conformant pleinement au mécanisme de plafonnement des prix du G7 et de l’UE et à toutes les restrictions commerciales en vigueur », dit-elle dans un communiqué cité par l’agence de presse.

« Cependant, la situation en matière de sécurité dans la région s’est considérablement dégradée. Après une évaluation approfondie, nous avons conclu que les risques pour nos navires et nos équipages étaient devenus intolérables », ajoute la compagnie.

Six drones ukrainiens abattus en Crimée, selon le ministère de la défense russe

Six drones ukrainiens ont été interceptés en Crimée entre 17 heures et 20 heures, heure de Moscou, annonce le ministère de la défense russe. Selon le canal Telegram « Vent de Crimée », qui cite des témoins, les toitures de deux maisons ont été endommagées par des débris et celle d’une troisième a pris feu à Krasna Zorka, près de Hvardiïske (🚩).

Les propos du président russe « démontrent qu’il ne veut pas la paix », dit le chef de la diplomatie ukrainienne

« Pour la deuxième journée consécutive, Poutine fait des déclarations qui démontrent qu’il n’a pas l’intention de mettre fin à la guerre », écrit le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, sur X.

Le président russe avait, auparavant, assuré que la Russie ne voulait pas d’une guerre avec l’Europe, mais qu’elle y était prête, et promis des représailles à la suite des attaques revendiquées par Kiev de deux pétroliers dans les eaux territoriales turques, en mer Noire.

« Hier, il a déclaré qu’il était prêt à se battre pendant l’hiver. Aujourd’hui, il menace les ports maritimes et la liberté de navigation. Et ces menaces visent avant tout Odessa, dont le président Trump a parlé avec beaucoup de chaleur », souligne le chef de la diplomatie ukrainienne. « La Russie doit mettre fin à l’effusion de sang qu’elle a déclenchée. Si cela n’a pas lieu et que Poutine se contente de cracher une fois de plus au visage du monde, il doit y avoir des conséquences », ajoute-t-il.

L’Irlande alloue une aide de 125 millions d’euros à l’Ukraine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky (au centre), lors d’une séance conjointe des deux chambres du Parlement à Leinster House, à Dublin, le 2 décembre 2025. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky (au centre), lors d’une séance conjointe des deux chambres du Parlement à Leinster House, à Dublin, le 2 décembre 2025.

A l’occasion de la visite de Volodymyr Zelensky à Dublin, le premier ministre irlandais, Micheal Martin, a promis une assistance militaire non létale à hauteur de 100 millions d’euros à l’Ukraine, et une aide de 25 millions d’euros pour son secteur énergétique, que la Russie prend, selon lui, « délibérément et cyniquement » pour cible à l’approche de l’hiver.

« Je suis heureux d’avoir pu, lors de notre rencontre d’aujourd’hui, offrir au président Zelensky, non seulement des assurances du soutien de l’Irlande, mais aussi des engagements fermes et concrets d’assistance à l’Ukraine », écrit-il sur X.

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Donald Trump, qui s’est imposé en médiateur dans la guerre russo-ukrainiennne, tente de faire accepter à Kiev et aux Européens son « plan de paix », préparé avec Moscou, dont il a renoncé à exiger un cessez-le-feu. Si les initiatives du président américain peuvent sembler erratiques, elles sont aussi révélatrices de l’absence de normes en matière de processus de paix.

Négocier la paix : un art chaotique, sans règle établie

Par Rémy Ourdan

Il est facile de commencer une guerre, souvent plus compliqué d’y mettre fin. A moins d’une victoire militaire d’un camp sur l’autre – ce qui semble être, à ce stade du conflit russo-ukrainien, un objectif inatteignable tant pour Moscou que pour Kiev –, il faut alors négocier une paix. C’est là qu’une autre aventure commence, avec un ou des médiateurs qui deviennent eux-mêmes des acteurs, non belligérants, du conflit armé.

Les voies d’infiltration russes coupées à Koupiansk, selon le commandant en chef de l’armée ukrainienne

Les voies d’infiltration des forces russes à Koupiansk, dans l’oblast de Kharkiv, ont été coupées, assure mardi le général Oleksandr Sysrsky, commandant en chef de l’armée ukrainienne.

« Nos unités ont réussi à améliorer de manière significative la situation tactique dans la ville (…). Nous continuons à nettoyer le territoire de Koupiansk des occupants russes, qui n’ont de succès que dans le domaine de la propagande », poursuit-il, sur Facebook, en démentant à nouveau sa prise, annoncée le 20 novembre, par l’armée russe.

« Nous nous efforçons de déloger progressivement l’ennemi de son point d’appui au nord de la ville, ainsi que d’un certain nombre d’autres zones où les Russes maintiennent encore leur présence », ajoute l’officier, qui dit avoir fait le point sur la situation avec les commandants des unités engagées dans le secteur.

Capture d’écran de la carte tenue à jour par les analystes ukrainiens du site DeepState montrant le secteur de Koupiansk, dans l’oblast de Kharkiv. Capture d’écran de la carte tenue à jour par les analystes ukrainiens du site DeepState montrant le secteur de Koupiansk, dans l’oblast de Kharkiv.

Guerre en Ukraine : méfiance européenne et ukrainienne sur les discussions entre Russes et Américains

Par Claire Gatinois

Il plane sur l’Europe un inquiétant sentiment de déjà-vu. Lundi 1er décembre, à la veille du rendez-vous prévu à Moscou entre Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump chargé de négocier un accord de paix en Ukraine, et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron rappelait un peu d’histoire récente. « Il faut voir les choses telles qu’elles sont. Il y a un effort de médiation américaine – c’est une très bonne chose – qui va maintenant mettre la pression sur la Russie : voulez-vous ou non la paix ? », notait le président français qui recevait à Paris son homologue ukrainien, Volodymyr Zelenksy, pour signifier la solidarité de la France et de toute l’Europe envers Kiev.

Le président ukrainien attend des « signaux » des émissaires américains immédiatement après leur réunion avec Vladimir Poutine

Les émissaires américains dépêchés mardi à Moscou « souhaitent nous faire un compte rendu immédiatement après leur réunion », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse à Dublin. « Je pense que l’avenir et les prochaines étapes dépendent de ces signaux, quels qu’ils soient », a-t-il poursuivi, selon une retranscription de l’Ukraïnska Pravda.

« Si les signaux envoyés permettent une communication loyale avec nos partenaires, nous pourrions rencontrer très rapidement la délégation américaine. A quel niveau ? Nous verrons. Cela dépendra, encore une fois, des signaux reçus. Si ces signaux offrent la possibilité de prendre des décisions globales et rapides, le niveau sera plus élevé », a-t-il ajouté.

La rencontre entre Vladimir Poutine et l’émissaire américain Steve Witkoff a débuté

Le président russe, Vladimir Poutine, l’envoyé présidentiel Kirill Dmitriev et le conseiller diplomatique Iouri Ouchakov, assistent à une réunion avec l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, et son gendre Jared Kushner, au Kremlin, le 2 décembre 2025. Le président russe, Vladimir Poutine, l’envoyé présidentiel Kirill Dmitriev et le conseiller diplomatique Iouri Ouchakov, assistent à une réunion avec l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, et son gendre Jared Kushner, au Kremlin, le 2 décembre 2025.

Le président russe, Vladimir Poutine, a accueilli, mardi soir au Kremlin, l’émissaire américain Steve Witkoff pour évoquer le plan de Washington visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, selon des images de la télévision russe.

M. Poutine était accompagné de son conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, et de son émissaire pour les questions économiques internationales, Kirill Dmitriev. M. Witkoff était, lui, accompagné du gendre du président américain, Jared Kushner.

Le président russe invite la presse à venir vérifier que Pokrovsk est « entièrement » aux mains de ses forces armées

Vladimir Poutine a réaffirmé, mardi, que Pokrovsk était « entièrement aux mains des forces armées russes » et a invité les journalistes à s’y rendre pour le vérifier. « J’ai déjà suggéré que vos confrères, y compris étrangers, aillent visiter Krasnoarmeïsk [nom russe de Pokrovsk] afin d’y constater par eux-mêmes ce qui s’y passe », a-t-il rappelé, s’adressant à la presse.

La ville est « un bon point d’appui pour atteindre tous les objectifs de l’“opération militaire spéciale”. De plus, elle a eu et a toujours une importance particulière pour les deux parties, car elle est reliée à tout un réseau de communications », a ajouté le président russe, selon l’agence de presse TASS.

Une habitante de Kherson tuée par des tirs d’artillerie, selon les autorités judiciaires

Des tirs d’artillerie russes ont coûté la vie à une femme de 76 ans, mardi, à Kherson, rapporte le parquet régional. Deux personnes ont, par ailleurs, été blessées dans le même oblast, ajoute-t-il sur Telegram.

Une délégation ukrainienne pourrait s’entretenir mercredi avec les émissaires américains

Une délégation ukrainienne pourrait rencontrer mercredi l’émissaire américain, Steve Witkoff, et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, au lendemain de leurs pourparlers à Moscou, selon une source anonyme citée par l’Agence France-Presse.

« La partie ukrainienne (…) ne l’exclut pas et elle est prête » à les rencontrer, a-t-on déclaré, évoquant un possible rendez-vous à Bruxelles, où doit se tenir mercredi une réunion des ministres des affaires étrangères des pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Les deux représentants américains « devraient quitter Moscou pour se rendre dans un pays européen et rencontrer le président ukrainien [Volodymyr] Zelensky », écrit quant à lui Barak Ravid, correspondant d’Axios, sur X.

La Russie ne veut pas d’une guerre avec l’Europe, mais y est prête « dès maintenant », assure Vladimir Poutine

« Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a lancé, mardi, Vladimir Poutine, accusant les Européens de vouloir entraver les efforts américains visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

« Les Européens sont vexés d’avoir été écartés des négociations, mais (…) ils se sont écartés eux-mêmes, c’était leur initiative. Ils n’ont pas de programme de paix, ils sont du côté de la guerre », a-t-il poursuivi, peu avant des consultations avec l’émissaire américain, Steve Witkoff, à Moscou.

Le président russe, qui s’adressait à la presse dans le cadre d’un forum économique, a appelé les dirigeants européens à renoncer à l’« illusion » qu’ils peuvent infliger une « défaite stratégique à la Russie » et à « revenir à la réalité, en se basant sur la situation sur le terrain ».

M. Poutine a, par ailleurs, promis que la Russie « élargira sa gamme de frappes contre les navires qui entrent dans les ports ukrainiens », après les attaques revendiquées par Kiev de deux pétroliers dans les eaux territoriales turques, en mer Noire. « Nous envisagerons des mesures de rétorsion à l’encontre des navires des pays qui aident l’Ukraine », a-t-il insisté, ajoutant aussi que « la mesure la plus radicale consisterait à couper l’accès à la mer de l’Ukraine».

Kiev nie toute responsabilité dans l’attaque du « MidVolga-2 »

Le tanker russe « MidVolga-2 » dans le détroit du Bosphore, à Istanbul, en août 2022. Le tanker russe « MidVolga-2 » dans le détroit du Bosphore, à Istanbul, en août 2022.

L’Ukraine n’est pour rien dans les dommages subis par le tanker russe MidVolga-2 en mer Noire « et nous réfutons officiellement toute allégation de ce type faite par la propagande russe », écrit mardi Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère des affaires étrangères, sur X.

« En outre, l’itinéraire présumé entre la Russie et la Géorgie à travers la zone économique exclusive de la Turquie n’a aucun sens et suggère que la Russie a peut-être tout mis en scène », ajoute-t-il.

Selon la direction des affaires maritimes turques, le navire-citerne MidVolga-2 a signalé avoir été attaqué à 80 milles nautiques des côtes turques, alors qu’il faisait route de la Russie vers la Géorgie avec une cargaison d’huile de tournesol.

Une unité de police antidrones prend ses fonctions en Allemagne

Une nouvelle unité de la police allemande chargée de la lutte contre les incursions de drones sur les sites stratégiques a pris ses fonctions, mardi, en présence du ministre de l’intérieur, Alexander Dobrindt.

Basée à Ahrensfelde, dans la banlieue nord-est de Berlin, elle doit compter à terme plus de 130 personnes et « intervenir rapidement, partout » dans le pays, a déclaré le ministre. Parallèlement, les aéroports allemands vont être équipés par leurs exploitants et les administrations régionales de matériel de défense antidrones.

Les moyens utilisés incluent, entre autres, « le brouillage des signaux de commande, les technologies de détection », ainsi que « des drones intercepteurs », précise le ministère dans un communiqué. Il s’agit de « détecter, repousser, intercepter et, oui, abattre si nécessaire, car nous ne pouvons pas accepter que la menace hybride par drones reste un danger pour notre sécurité et s’intensifie », a souligné M. Dobrindt.

La police allemande avait déjà été autorisée à abattre des drones et un projet de loi doit permettre à l’armée d’intervenir contre leur intrusion dans l’espace aérien national. Un centre national de défense antidrones, qui doit faciliter la coordination entre services, doit être mis en place dans quelques jours.

Les survols de drones se sont multipliés, ces derniers mois, dans des aéroports et autres sites sensibles, notamment militaires, dans plusieurs pays d’Europe, où les soupçons s’orientent vers Moscou.

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