Exclu. Emma Boivin (Miss Picardie 2025 pour Miss France 2026), infirmière de métier : "Mon équipe m'a tout de suite soutenue"

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INTERVIEW. À 25 ans, Emma Boivin porte fièrement la couronne de Miss Picardie 2025 et espère succéder à Angélique Angarni-Filopon au titre de Miss France 2026. D'autant que la jeune femme, infirmière, joue à domicile puisque la cérémonie se tiendra le 6 décembre sur la scène du Zénith d'Amiens. Pour Télé-Loisirs, partenaire de l'événement, elle revient sur cette épopée.

Samedi 6 décembre, la France aura les yeux sur Amiens. La préfecture de la Somme accueille pour la première fois la cérémonie de Miss France, diffusée en direct du Zénith d'Amiens sur TF1. Trente candidates espèrent succéder à Angélique Angarni-Filopon. Et il en est une qui a d'autant plus hâte de briller ce soir-là, c'est la représentante de la région. Fraîchement diplômée de l'école d'infirmières, Emma Boivin souhaite faire rayonner le titre de Miss Picardie sur la scène nationale. La jeune femme de 25 ans s'est confiée à Télé-Loisirs, partenaire de l'élection, sur cette aventure extraordinaire.

Emma Boivin (Miss Picardie 2025) a un avantage pour la cérémonie Miss France 2026 : "À 4 ans, je défilais avec ma maman"

Télé-Loisirs : Pourquoi vous présentez-vous à Miss France cette année ?
Emma Boivin, Miss Picardie 2025 :
Ça a commencé à mes 4 ans, je défilais avec ma maman. C'était une passion que l'on avait ensemble. En grandissant, j'ai appris à me connaître, à savoir quel était le rôle et l'enjeu d'être une Miss. Mes amis du lycée m'ont beaucoup poussée aussi. Mais à l'époque, je pense que je n'avais pas encore assez confiance en moi. À tout juste 18 ans, on ne se sent pas encore prête à se lancer dans une telle aventure. Ensuite, lors d'un shooting photo à Amiens il y a trois ans, j'ai rencontré Miss Picardie 2018, Assia Kerim, pour qui j'ai eu un coup de cœur. Elle m'a dit que j'avais beaucoup de potentiel et qu'il faudrait que je tente l'aventure Miss France. J'ai sauté le pas, lui ai fait confiance, elle m'a guidée, m'a rassurée sur les doutes et questions que j'avais. J'ai participé à Miss Somme mais cela n'a pas abouti pour Miss Picardie. Je me suis donc représentée trois ans plus tard, plus forte que jamais et plus sûre de moi.

Votre maman était mannequin ?
Oui, elle était plutôt modèle. Elle faisait des défilés pour une marque de robes, de la lingerie aussi. Et du haut de mon 1m10, à l'âge de 3-4 ans, elle m'a embarquée avec elle.

C'est un avantage pour Miss France de savoir défiler et d'être à l'aise sur scène !
Oui, d'autant plus que je fais de la danse en talons depuis plus de dix ans. C'est une passion que je partage aussi avec ma maman d'ailleurs.

Comment cela vous est-il venu ?
Plus jeune, je faisais de la gymnastique. C'était une activité extrascolaire. Un jour, j'ai voulu changer de sport. Ma maman m'a proposé que l'on fasse de la danse ensemble parce que j’ai toujours aimé danser dans la chambre avec la musique à fond. On s'est lancées toutes les deux, d'abord en street jazz puis en street en talons que l'on appelle aussi heels (la danse en talons hauts, ndlr.).

Avez-vous une autre passion secrète ou inattendue ?
Outre le fait de partager des moments simples avec ma famille, l'été, j'aime dessiner.

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Quatre Miss Picardie ont été élues Miss France. Cela vous met-il la pression ?
Au contraire, ça me porte. J'ai envie de suivre leur chemin, notamment celui d'Élodie Gossuin. Je l'ai rencontrée lors de mon élection de Miss Picardie, elle était présidente du jury. Et ce serait une belle fierté d'être élue à domicile.

Avez-vous déjà rencontré d'autres anciennes Miss France ?
Non, Élodie Gossuin était la première. Elle a été adorable avec moi, elle m'a dit de ne pas hésiter à la contacter si j'avais la moindre question. Quand elle est venue me féliciter sur scène, j'ai senti un lien dans le regard, c'était assez fort. Dans mon discours, j'avais évoqué la valeur de l'empathie, et elle a fait un lien avec le métier d'infirmière. Je me suis sentie connectée à elle, c'était magique.

Comme Élodie Gossuin, vous êtes infirmière, et exercez en unité de soins intensifs de cardiologie au CHU d'Amiens. Comment avez-vous concilié cela avec l'aventure Miss France ?
Je suis en congés sans solde, qui a été accepté par mes cadres supérieurs, que je remercie énormément. J'étais un petit peu inquiète de l'issue de cette aventure et me suis demandé ce que j'allais faire si je n'étais pas élue Miss France, même si je vais tout faire pour. Depuis le début de mon aventure, dès Miss Oise, mon équipe m'a tout de suite soutenue. Je me sentais prise au sérieux, ce n'était pas un frein. J'avais conscience de l'enjeu et des missions de Miss à côté de mon travail, mais c'était accepté sans problème par l'équipe. C'était très rassurant.

Allez-vous reprendre votre travail après ?
C'est possible, ma place est encore au sein de l'équipe.

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Si vous êtes élue Miss France, pour qui sera votre première pensée ?
Ma famille, mes proches. Surtout ma maman, parce que c'est mon modèle, mon repère. Ma famille me soutient énormément. Je suis extrêmement bien entourée. Lors de la préparation aussi, ils ont tous été très présents pour moi.

Quelle cause souhaitez-vous mettre en avant grâce à Miss France ?
L'accès aux soins pour tous. J'ai conscience que je ne vais pas révolutionner le monde, mais mon but serait de porter des messages, d'être porte-parole pour la jeunesse, de dire d'aller se faire dépister. Et lutter contre les déserts médicaux. J'ai aussi un diplôme de diététicienne, donc j'aimerais aussi parler de prévention des pathologies comme le diabète, le surpoids et l'obésité. Tout a un lien avec la santé pour moi.

Avez-vous des frères et sœurs ?
J'ai un petit frère de 22 ans qui travaille dans une mutuelle. Je suis la seule de la famille à évoluer dans le monde médical. Mais je pense que je tiens ça de mon papa, il aurait aimé travailler dans ce domaine, il n'en a peut-être pas saisi l'opportunité.

Un membre de votre famille a-t-il déjà participé à des concours de Miss ?
Absolument pas.

Accordez-vous de l'importance aux commentaires sur les réseaux sociaux ?
Je pense avoir énormément de chance, j'ai été épargnée des critiques négatives. Pour le moment, j'avoue ne pas y faire attention parce que je ne suis pas confrontée à ça. Si je suis amenée à en recevoir, ça peut peut-être traverser l'esprit. Mais je pense être assez mature et avoir la tête sur les épaules pour faire abstraction et passer au-dessus. On se forge.

Vous a-t-on déjà trouvé un air de ressemblance avec une star ?
Pas tant sur le physique mais plutôt sur les attitudes et la douceur, on me compare à Amandine Petit. C'est très flatteur, je l'aime beaucoup.

Êtes-vous un cœur à prendre ?
Ah ah… de tous les Français !

Regardez-vous souvent la télévision ?
Je n'ai plus trop le temps depuis que j'occupe mon premier emploi en tant qu'infirmière. Mais j'aime bien regarder des séries médicales comme New Amsterdam, Good Doctor

Avez-vous déjà participé à une émission ?
Oui, récemment, j'ai participé à une conférence pour Octobre Rose avec la marraine de l'association Ruban Rose, Alice Detollenaere. Elle m'a invitée sur l'émission qu'elle vient de créer.

Aimeriez-vous participer à une autre émission ?
Je suis ouverte à toute proposition. Danse avec les stars, c'est mon rêve. Si vous m'entendez…

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