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PORTRAIT - Le patron du groupe Union centriste au Sénat s’apprête à être reconduit à la présidence de l’UDI, lors d’un congrès qui se tient ce samedi à Paris.
« Keep calm and carry on. » C’est tout lui. Assis dans l’un des sobres fauteuils de son bureau, Hervé Marseille arbore le sourire caractéristique des vieux briscards de la politique. « Je suis bien où je suis, je fais mon job, je n’ai pas d’ambition pour moi-même. J’essaie d’être facilitateur pour mes amis et ça suffit à mon quotidien. Ça le remplit bien, même. » Ses « amis » ? Ceux qui, de la droite au centre, cheminent péniblement vers 2027 en espérant battre le RN. « Et ce n’est pas gagné », glisse l’influent patron du groupe de l’Union centriste (UC) au Sénat. À la veille du congrès de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui se tient ce samedi à Paris, son président, Hervé Marseille, 71 ans, ironise : « Ça va être un moment difficile pour ma réélection… Je suis le seul candidat. »
Imperturbable charrieur, imitateur hors pair, conteur pittoresque… Rien n’est jamais trop sérieux pour empêcher une boutade. Alors que les débats budgétaires s’enlisaient…
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