
ANALYSE. Ce palmarès classe chaque année les acteurs du monde de l’art selon leur importance et leur impact. Le Ghana et les artistes afrodescendants y sont à l’honneur.
Un artiste africain en tête de la prestigieuse Art Review Power List 2025, c’est en soi une petite révolution symbolique. Un artiste du Ghana, né en 1986 à Tamale, qui vit et travaille à Accra, et qui ne cesse d’intriguer, de fasciner, d’interroger un public consommateur, toujours avide de nouveau. Figurer en tête de ce palmarès qui a couronné en 2024 la princesse de Sharjah, Sheikha Hoor Al Qasimi, en 2023 l’artiste et militante américaine Nan Goldin, en 2022 le collectif indonésien Ruangrupa qui devait créer la polémique par ses positions antisémites à Documenta 15 à Kassel, en Allemagne, et en 2021 les NFT avec ERC-721, c’est assurément monter sur un podium très envié. Il est décerné par Art Review, un magazine britannique assez intello fondé en 1949 et tourné vers tous les changements de la planète art.
Ce monde a appris à connaître Ibrahim Mahama à la 56e Biennale de Venise en 2015, sous le commissariat engagé de feu le critique d’art nigérian et américain, Okwui Enwezor. Avec Out of…

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