« Imaginez payer le péage en tournant la tête » : quand votre œil prend les commandes de la voiture du futur

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En généralisant les caméras à l’intérieur des automobiles, la nouvelle réglementation européenne propulse l’œil au cœur de l’interaction conducteur-véhicule. Une aubaine pour l’innovation et une promesse de révolution dans la conduite.

Par Matthieu Pelloli

25 novembre 2025 à 11h25

L’intégration obligatoire d’un système de surveillance du conducteur a incité les équipementiers à développer de nouveaux services exploitant le regard. /Faurecia

Au point de départ de cette révolution technologique, un obscur texte européen. Depuis l’été 2024, la réglementation General Safety Regulation 2 (GSR 2) impose à tous les constructeurs automobiles l’intégration d’un système de surveillance du conducteur. Concrètement, une caméra infrarouge, déjà présente dans certains modèles depuis 2022, est désormais indispensable dans le montant du pare-brise de tous les nouveaux véhicules vendus en Europe. L’objectif principal est de lutter contre la somnolence, responsable d’un accident mortel sur trois.

Ces caméras sont effrayantes d’efficacité, capables de suivre les mouvements des yeux et la dilatation des pupilles du conducteur, même dans l’obscurité totale ou par faible luminosité (nuit, mauvais temps).

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