Le 15 février, la quadragénaire partira pour la Station spatiale internationale (ISS) où elle restera huit mois. Lundi, elle partageait avec les médias ses dernières impressions.
Par Gaël Lombart, envoyé spécial à Toulouse (Haute-Garonne)Le
24 novembre 2025 à 21h59

Une main sur le micro, l’autre dans la poche du pantalon : Sophie Adenot apparaît décontractée, ce lundi, dans les locaux toulousains du Centre national d’études spatiales (Cnes). Pour peu, on croirait qu’elle ne s’apprête pas à vivre l’expérience la plus extrême à laquelle une humaine peut aujourd’hui prétendre.
Pourtant, dans moins de trois mois, cette quadragénaire au CV éblouissant — ingénieure, première pilote d’essai d’hélicoptère en France, déployée en Afghanistan — prendra bien place à bord d’une fusée SpaceX qui l’arrachera de la Terre pour 180 jours. Son départ de Cap Canaveral, en Floride, avec trois autres astronautes, prévu à l’origine entre fin mars et début d’avril, vient d’être avancé par la Nasa au 15 février. On serait stressé à moins. Elle, sourit et, quand elle ne sourit pas, elle rit.












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