La tour : Que vaut la série d'Arte diffusée sur ce soir ? Notre avis

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La chaîne Arte diffuse en intégralité ce jeudi 4 décembre 2025 à partir de 20h55 la première saison de la série anglaise La tour. Faut-il absolument être au rendez-vous ?

Une semaine après le petit bijou espagnol Los años nuevos, Arte rediffuse ce jeudi 4 décembre 2025, à partir de 20h55, la première saison (composée de 4 épisodes) d'une remarquable série policière anglaise, portée par une non moins remarquable Gemma Whelan, que les fans de Game of Thrones connaissent sous le nom de Yara Greyjoy (la sœur de Theon !). Ce petit bijou venu d'outre-Manche s'intitule La tour et elle est absolument et indiscutablement immanquable. Télé-Loisirs vous explique en détail pourquoi !

La tour : Que raconte la série avec l'ex-star de Game of Thrones diffusée sur Arte ce jeudi 4 décembre 2025 ?

L'inspectrice Sarah Collins (Gemma Whelan) et son collègue Steve Bradshaw (Jimmy Akingbola, vu également dans le reboot de la série culte Le prince de Bel Air), qui travaillent pour les affaires internes de la police londonienne, sont appelés sur les lieux d'un drame. En bas d'un immeuble gisent les corps de Farah Mehenni (Lola Elsokari), une adolescente d'origine libyenne, et de Hadley Matthews (Nick Holder), un policier aguerri et apprécié de ses collègues. Que s'est-il passé en haut de cette tour ?

La tour : Faut-il regarder la série avec l'ex-star de Game of Thrones diffusée sur Arte ce jeudi 4 décembre 2025 ? Notre avis

Les prémices de La Tour sont simples et limpides, efficaces et intrigantes. Surtout, elles ne présagent ni de la puissance émotionnelle, ni de la richesse thématique de la série. Car cette tragédie policière, adaptée du roman Post mortem de Kate London, ancienne flic de la police londonienne devenue autrice à succès, est une grande œuvre. Et pas seulement parce qu'elle est captivante de bout en bout. Sans jamais verser dans le spectaculaire, délaissant les rebondissements artificiels et superficiels, elle diffuse une tension imperceptiblement croissante pour le téléspectateur qui, telle une grenouille dans une casserole d'eau montant peu à peu en température, se retrouve in fine pris au piège. Le scénario de La Tour est à l'os. C'est sans doute pour cette raison que la série se révèle aussi âpre et abrasive quand elle met à nu le contexte derrière la chute des deux victimes. Derrière le polar se cache le complexe et subtile portrait d'humains faillibles et conscients de l'être, évoluant dans une société malade, à l'image de cette institution policière coupable et victime de racisme et de sexisme.

Que s'est-il donc passé en haut de cette tour, d'où sont tombés Farah et Hadley ? Si cette question est simple, les réponses que la fiction apporte ne le sont pas. Mais jamais la série ne se défile, quitte à prendre le pari d'une conclusion au fort goût d'injustice. Une amertume tenace, certes désagréable, mais d'une puissance dévastatrice.

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Thomas Destouches

Par Thomas Destouches

J'ai grandi avec Arnold, Willy, ALF, Les Nuls, Zack Morris, la famille Fontaine, Kelly Kapowski, Les Inconnus, Fonzie, MacGyver, Sonny Crockett, Thomas Magnum ou encore Starsky et Hutch. Puis j'ai rencontré le Dr Doug Ross d'Urgences, le Président Bartlet d'À la Maison Blanche, Michael Scott de The Office, le Doctor Who, les Gilmore Girls, les techos de The IT Crowd, Liz Lemon de 30 Rock, la bande de La vie La vie... Bref, je regarde beaucoup trop de séries.

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