D’origine franco-ivoirienne, Julie Decroix a d’abord habité au Mali et au Sénégal, avant de poser ses valises à Blotzheim (Haut-Rhin), avec sa famille, alors qu’elle était adolescente. Celle qui a fêté ses 21 ans le 8 novembre espère remporter le concours Miss France le 6 décembre prochain, sur la scène du Zénith d’Amiens et en direct sur TF1. L’étudiante en première année de psychologie à l’université de Strasbourg avait déjà participé à l’élection régionale en 2023. Elle assure avoir gagné en « maturité » et en « confiance » depuis sa précédente candidature. Son sacre, dans la nuit du 26 au 27 juin, a été entaché par des insultes et des messages à caractère raciste. D’un naturel positif, elle a confié à Paris Match que ces critiques lui avaient permis de « renforcer [sa] confiance en [elle] et de développer une véritable force mentale ».
Passionnée par le bien-être des enfants, elle est très investie dans la lutte contre le harcèlement, sous toutes ses formes, et s’engage activement pour sensibiliser le public et sensibiliser les victimes.
« Mon icône, c’est ma mère, pour sa force et sa bienveillance au quotidien », sourit la jeune femme, qui souhaite être une Miss « accessible, dévouée et proche des gens ». À ses yeux, « être Miss France, c’est avant tout incarner une figure à l’écoute, engagée et porteuse d’espoir pour celles et ceux qui en ont besoin ».
Cette fan de Florent Pagny déteste les films d’horreur et partage son temps libre entre la course à pied, le chant et la lecture. Elle rêve aujourd’hui de succéder à Delphine Wespiser, dernière Alsacienne à avoir décroché le titre en décembre 2011.












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