Modigliani, Chagall, Foujita... L’«École de Paris» renaît à Montmartre

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Comme Mélancolie (1920), le Franco-Polonais Boleslas Biegas développe dès 1918 d’étonnants « portraits sphériques ». Collection Marek Roefler / Villa La Fleur.

Comme Mélancolie (1920), le Franco-Polonais Boleslas Biegas développe dès 1918 d’étonnants « portraits sphériques ». Collection Marek Roefler / Villa La Fleur. Marcin Koniak

CRITIQUE - Chagall, Foujita, Tamara de Lempicka, Zadkine... Le musée de la Butte présente 130 peintures et sculptures peu vues. Toutes datant de la première moitié du XXsiècle. Toutes appartenant à un collectionneur polonais.

De l’aube du XXsiècle à la Seconde Guerre mondiale, avant que New York la supplante, Paris a été la capitale mondiale des arts. Plus qu’ailleurs, la modernité s’y est inventée. D’abord à Montmartre, ensuite à Montparnasse. Pour décrire cette effervescence cosmopolite, André Warnod a popularisé une expression à l’origine péjorative. En 1925, ce critique d’art du Figaro a parlé d’« École de Paris ».

« En fait il ne s’agit pas d’une école ni même un mouvement mais plutôt une constellation d’artistes qui, sur plusieurs générations, sont souvent venus de loin », explique Fanny de Lépinau. Cette directrice du Musée de Montmartre a convaincu le collectionneur polonais Marek Roefler de montrer in situ 130 de ses œuvres. Toutes acquises dans les trente dernières années. Toutes relevant de cette effervescence qui l’a toujours passionnée. L’ensemble sort pour la première fois de son écrin, la Villa La Fleur près de Varsovie. Il acte de cet incomparable élan, sans style unique.

Le rayonnement parisien

Ces peintures…

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Le Figaro

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