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L’administration du président Donald Trump et le ministre de la défense, Pete Hegseth, sont particulièrement critiqués pour une opération menée début septembre dans les eaux internationales.
Le président Donald Trump et le secrétaire à la défense Pete Hegseth, à la Maison Blanche, à Washington, le 2 décembre 2025. Les Etats-Unis ont mené une nouvelle frappe dans le Pacifique contre un bateau utilisé, selon Washington, par des narcotrafiquants, faisant quatre morts, a annoncé jeudi 4 décembre l’armée américaine, au moment où cette campagne militaire de Donald Trump suscite de vives critiques de l’opposition démocrate.
L’armée américaine conduit depuis plusieurs mois des frappes qui ont causé la mort de 87 personnes contre des embarcations, en mer des Caraïbes en particulier, sans fournir de preuves de leur lien avec le narcotrafic. De plus en plus de voix s’élèvent contre ces frappes débutées en septembre, et dont la légalité est remise en question par nombre d’experts.
« Les services de renseignements ont confirmé que le navire transportait des stupéfiants illicites et transitait par une route connue pour le trafic de drogue dans l’est du Pacifique », a assuré sur X le Southcom, le commandement américain pour l’Amérique latine et les Caraïbes, montrant une vidéo d’un bateau traversant à toute vitesse, avant une forte explosion. « Quatre hommes narcoterroristes à bord du bateau ont été tués », a-t-il affirmé.
L’administration du président Donald Trump et le ministre de la défense, Pete Hegseth, sont particulièrement critiqués pour une opération au cours de laquelle les forces américaines ont lancé une seconde salve contre un navire déjà touché dans les Caraïbes, tuant des survivants.
Au total, 11 personnes avaient péri dans la double frappe américaine menée début septembre dans les eaux internationales. La polémique a pris de l’ampleur la semaine dernière, lorsque le Washington Post a révélé que deux survivants de la première frappe, qui s’accrochaient à leur bateau en flammes, avaient été tués dans une seconde frappe autorisée par le ministre de la défense.
« L’une des choses les plus perturbantes que j’ai vues »
Plus tôt dans la journée de jeudi, l’élu Jim Himes a affirmé que cette frappe avait tué des « marins naufragés », après avoir vu une vidéo du Pentagone diffusée à des membres du Congrès. Selon lui, la vidéo montrait « deux individus clairement en détresse, sans moyen de locomotion, qui ont été tués par les Etats-Unis ». « Ce que j’ai vu dans cette pièce a été l’une des choses les plus perturbantes que j’ai vues de tout mon temps passé au service du public », a déclaré à la presse Jim Himes, principal responsable démocrate de la commission du renseignement à la Chambre des représentants, à l’issue d’une réunion à huis clos au Capitole avec l’amiral Frank Bradley.
Le haut gradé, chargé des opérations spéciales des forces armées américaines, avait donné l’ordre selon la Maison Blanche d’effectuer cette frappe.
« Tout Américain qui regarde cette vidéo (…) verra les forces armées des Etats-Unis attaquer des marins naufragés », a-t-il assuré, précisant que l’amiral avait fourni « des éléments de contexte » sur sa décision. « Oui ils transportaient de la drogue », mais « ils n’étaient pas en position de continuer leur mission d’une quelconque façon », a ajouté Jim Himes.
Le républicain Tom Cotton, chef de la commission du Sénat sur le renseignement, a de son côté défendu une « décision juste ». Le sénateur, tout comme le démocrate Jim Himes, a également déclaré que l’amiral avait démenti avoir reçu l’ordre du ministre de la défense d’éliminer tous les marins à bord de l’embarcation. « L’amiral Bradley a été très clair sur le fait qu’on ne lui avait pas donné un tel ordre : « ne faites pas de quartier » ou « tuez-les tous » », a déclaré Tom Cotton à la presse.
Cette campagne militaire du gouvernement Trump s’inscrit dans le cadre de. Donald Trump accuse son homologue vénézuélien, sa grande bête noire, d’être à la tête d’un cartel de drogue. Nicolas Maduro dément vertement, dénonçant à son tour une tentative des Etats-Unis de renverser son pouvoir, au prétexte de la lutte contre le narcotrafic.
Le Monde avec AFP
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