Olivier Minne revient sur la réaction du public à ses adieux à Fort Boyard

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Visage phare de France 2 pendant plus de 35 ans, Olivier Minne a quitté la chaîne l'été dernier pour rejoindre le groupe M6. Dans un entretien accordé à Télé-Loisirs, l'animateur de 58 ans est notamment revenu avec humilité sur la "vague d'amour" reçu de la part des téléspectateurs lors de la diffusion son ultime numéro aux commandes de Fort Boyard.

Des adieux déchirants. Le 30 août dernier, Olivier Minne présentait son ultime numéro de Fort Boyard en prime time sur France 2. Après 23 ans de bons et loyaux services, l'animateur rendait les clés de cette bâtisse culte, refermant ainsi le livre d'une aventure qui aura profondément marqué sa vie et celles des fidèles téléspectateurs du jeu d'aventure. En plus de l'émission, le Belge de 58 ans a également quitté France Télévisions pour rejoindre le groupe M6 à la rentrée afin d'animer plusieurs programmes. Parmi eux : une nouvelle version du Maillon faible, mais également un divertissement inédit baptisé Pandore et prochainement Quel est l'âge de votre cerveau ?.

Plusieurs mois après sa dernière dans Fort Boyard, Olivier a évoqué au cours d'une interview à Télé-Loisirs, l'émotion du public sur les réseaux sociaux lors de la diffusion de son dernier numéro. "C'était impossible à anticiper", a confié le présentateur et écrivain. "Je reçois parfois des messages sympathiques, mais pas de cet ordre-là. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait car je n'avais pas pris la mesure du lien qui s'était noué entre les téléspectateurs et moi au fil des ans. Entre les commentaires, les messages privés et les emails, j'ai dû en recevoir près de 5000. J'essayais de répondre au départ, mais ça s'additionnait tellement que je n’ai pas plus réussi à suivre la cadence", a-t-il poursuivi.

"Je suis heureux de ne pas avoir déçu" : l'émotion d'Olivier Minne face aux témoignages d'amour reçus après son départ de Fort Boyard

Parmi ces innombrables messages, plusieurs ont particulièrement touché Olivier Minne. "Certains internautes - de tout âge d'ailleurs - m'ont livré des témoignages bouleversants : 'J'ai grandi avec toi', 'Tu as changé ma vie', 'Ton cri en fin d'émission ["Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort", ndlr.] m'a aidé à prendre des décisions importantes'... La production voulait que j'arrête ce cri pour me renouveler, mais je suis content d'avoir tenu bon s'il a été déterminant pour certains téléspectateurs", s'est-il félicité. Et de conclure avec un regard encore ému par la situation. "Face à la vague d'amour que j'ai reçu, je me dis que je n'ai pas fait tout ça pour rien. Je suis heureux de ne pas avoir déçu."

Découvrez en images : Olivier Minne : retour sur la carrière de l'animateur

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Germain Sastre

Mon point commun avec Sophie Ferjani, architecte d’intérieur et animatrice, ou encore avec Julian Bugier, le visage du 13h de France 2 ? Nous partageons la même terre d’origine : Blois. C’est dans ce fief parmi les fiefs que se sont écrit des pans entiers de l’Histoire et où ont défilé Louis XII, François Ier, Catherine de Médicis… Rien détonnant, finalement, à ce que je collabore quelques années plus tard avec Stéphane Bern, expert des têtes couronnées. Un destin tout tracé ? À la maison, ma famille a toujours vibré au rythme du tube cathodique. "Coucou, c’est nous !", "Qui est qui ?", "Union Libre", "Tout le monde en parle", la "Star Academy"… Toutes ces émissions cultes font partie de mon Panthéon de la télévision et ont façonné mon goût pour ce milieu. N’oublions pas "La Trilogie du samedi" sur M6 avec notamment la série "Buffy contre les vampires", que je regarde encore religieusement une fois pas an (Testez-moi, je suis incollable !). Après le Bac, Lyon m’a accueilli pour quatre années d’école de commerce, puis direction Paris afin de devenir journaliste. C’est à cette période, entre deux exercices de reportage, qu’un professeur m’a lancé (en plaisantant, j'espère) que j’avais "un physique de radio". Une blague qui m’a porté chance puisque j’y ai passé treize ans. NRJ, Europe 1, mais surtout RTL. C'est au sein de la station rouge que j'ai joué les couteaux suisses, passant des flashs et journaux de nuit aux enquêtes pour Julien Courbet dans "Ça peut vous arriver", jusqu’au poste de chroniqueur dans "On refait la télé", aux côtés d’Éric Dussart et Jade. Cette dernière aventure m’a ouvert les portes de la rédaction de Télé-Loisirs en 2022 où je suis désormais journaliste médias. Depuis, je rode dans les coulisses du PAF pour décrypter la mécanique de vos émissions préférées à l’instar de "C à Vous", "Un dimanche à la campagne", "Rendez-vous en terre inconnue" ou encore "Les Traîtres". Expert en télé-crochets, "The Voice" n'a plus de secrets pour moi. Seize ans après mes débuts, je jubile toujours autant à l'idée de découvrir les ficelles de cet univers avec lequel j’ai grandi. Parce qu’au fond, tout est parti de là. Quoi qu'on en dise, je suis et je resterai un enfant de la télé.