il y a 2 day
3
Antoine de Caunes s'est confié sur le bide de l'un des longs-métrages qu'il a réalisé sur la chaîne YouTube, OnTime. Il a reconnu avoir beaucoup souffert de cet échec cuisant.
Antoine de Caunes a marqué l'histoire de la télévision en incarnant de nombreuses émissions mythiques sur Canal+. Son duo avec José Garcia dans Nulle part ailleurs est ainsi devenu culte et beaucoup continuent d'espérer qu'il se reforme un jour. L'ancien complice de Philippe Gildas n'avait pas caché qu'il avait mal vécu l'arrêt du Grand Journal, émission à la présentation de laquelle il avait succédé à Michel Denisot. "Le contrecoup a été rude parce qu'on était reparti pour une troisième saison. On était en chauffe, on était en piste. On avait tous les conducteurs prêts. Et puis un brutal changement de vie comme ça arrive souvent dans ce métier", avait-il témoigné au micro d'Europe 1 évoquant sa "petite déprime". Ce mercredi 3 décembre, la chaîne cryptée consacrait d'ailleurs un documentaire à l'animateur, Antoine de Caunes, la vie rêvée d'un enfant du rock.
En plus de sa carrière à la télévision, Antoine de Caunes s'est essayé au cinéma en tant qu'acteur, mais aussi en tant que réalisateur. On lui doit notamment Les Morsures de l'aube et Coluche : L'Histoire d'un mec, mais aussi Monsieur N., un film dans lequel Philippe Torreton incarne l'empereur déchu. Sur la chaîne YouTube OnTime, Antoine de Caunes est revenu sur le coup dur qu'a été l'échec public de ce long-métrage, qui n'a totalisé que 116 000 entrées en salles. "Un échec cuisant, c'est l'insuccès pour dire les choses gentiment de ce film sur Napoléon, que j'ai porté pendant deux ans, trois ans, que j'ai fait avec une passion qui est difficile à résumer en mots et qui s'est planté à la sortie", a-t-il reconnu. Le réalisateur a pourtant fait le film qu'il désirait tourner. "Pour moi, le film n'est pas planté. C'est le film que je voulais faire et j'en réponds complètement de ce film. Je suis même très fier de ce film. C'est peut-être une des choses dont je suis le plus fier encore aujourd'hui. Mais on a complètement raté la cible. On n'a pas été vu du tout, ce qui est terrible pour un film. Et ça, j'en ai beaucoup souffert", a-t-il admis.
Antoine de Caunes avait révélé que la réalisation était ce qu'il préférait "au monde"
En 2024, Antoine de Caunes avait indiqué à Télé-Loisirs qu'il rêvait de passer à la réalisation à nouveau. Il avait même confié avoir un nouveau film en tête. "J’ai développé un projet, on verra s’il peut se faire. C’est compliqué le cinéma aujourd’hui, entre les plateformes, les salles, les équations ne sont pas simples. Mais j’y reviendrai parce que c’est ce que je préfère au monde, la réalisation. (...) Je suis plus réalisateur qu’acteur", constatait-il.
Découvrez en images : Antoine de Caunes : qui sont les femmes de sa vie ?
L'article parle de...
Véritable enfant de la télé, j'écris depuis des années sur le petit écran et les séries. Journaliste et fan inconditionnelle de Friends et fille spirituelle de Dorothée, je ne loupe pas un épisode de Koh-Lanta, L'amour est dans le pré, Mask Singer, ou Affaire conclue... et je nourris une véritable passion pour la Star Academy. En 1987, j'ai assisté à l'arrivée de Dorothée sur TF1. Pendant les années suivantes, j'ai passé mes mercredis après-midis, mes goûters quotidiens et mes dimanches matins devant les émissions de la reine du divertissement pour enfants. Dix ans plus tard, j'ai manqué ses adieux, trop occupée par ma vie estudiantine. Les années 2000 ont été un véritable Eldorado pour la téléphage que je suis, entre l’avènement du Loft, les débuts de la Star Academy et l'arrivée de Koh-Lanta. J'ai passé des soirées Nouvelle Star à attribuer des rouges et des bleus, mais aussi à commenter l'émission ici ou là lors de live-blogs, les prémices des réseaux sociaux. Et je ne parle même pas des séries ! Je peux écraser une larme en entendant le jingle de la Trilogie du samedi. J'ai adoré Buffy contre les vampires, qui reste avec Friends, la meilleure série de tous les temps à mes yeux. Mais il y a aussi eu Dawson, Alias, Le Caméléon... A cette époque, il fallait gérer la frustration et attendre parfois plus d'un an pour voir la suite de sa série préférée. Aujourd'hui, je mesure ma chance d'avoir les plateformes à ma disposition pour regarder autant de séries que je le désire. Désormais, je ne jure que par L'amour est dans le pré et Affaire conclue. Je ne désespère pas de braver ma timidité pour aller vendre un objet sur le plateau de Julia Vignali. En revanche, les chances que je tente ma chance dans le programme de Karine Le Marchand sont nulles. Indépendante pendant des années, je me suis longtemps partagée entre ma passion dévorante pour la télévision et mon intérêt pour l'économie de ma région d'adoption. Aujourd'hui, je me consacre à 100% à la télévision pour mon plus grand plaisir !
Chargement des commentaires de la communauté
English (US) ·