INTERVIEW. Gros coup de théâtre à l'issue de ce cinquième épisode de Pékin Express : La route des glaces diffusée ce vendredi 5 décembre sur M6. Sophie et Kévin, pourtant vainqueurs de la dernière étape, ont été éliminés. Ils se confient sur leur aventure auprès de Télé-Loisirs.
Ce vendredi 5 décembre, les quarts de finale de Pékin Express : la route des glaces se jouaient dans le sud est du Kazakhstan. Dès le départ, Stéphane Rotenberg a introduit le retour d'une règle culte : les équipes mixées. Un fait de jeu qui a été plutôt favorable à Sophie et Kévin, le couple de cette édition spéciale grand froid. Vainqueurs de la quatrième étape, les amoureux de Carcassonne n'ont pas démérité une fois associés, respectivement, à Charlotte et Lyçaona. Toutefois, la cinquième course à l'amulette qu'ils ont vécue, cette fois-ci, ensemble a été compromise et s'est soldée par une élimination difficile à encaisser...
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Télé-Loisirs : Qui de vous deux a postulé à Pékin Express ?
Kevin : C’est moi, alors qu’on était posés sous le plaid. On a vu un binôme qui a abandonné et ça m'a donné l’idée. Je me suis dit qu'on n'avait jamais eu le temps de s'inscrire. J’ai eu le déclic.
Quel était votre objectif ?
Kevin : Se dépasser et partager un bon moment.
Sophie : Apprendre à découvrir une nouvelle culture aussi, de vivre une aventure de fou, et de tester notre côté compétiteur en remportant quelque chose.
Comment avez-vous réagi en apprenant la destination de cette 21e saison ?
S : On s'attendait à tout sauf ça. On ne s'attendait pas du tout à aller au Kazakhstan, à une destination dans un pays froid, vu que les saisons précédentes ne se déroulaient pas comme ça.
K : Et surtout, on ne s'attendait pas à tomber dans un pays où l’on parle ni anglais ni espagnol, la barrière de la langue a été très compliquée. Donc oui, grosse surprise à tous les niveaux !
Comment arrivez-vous à vous faire comprendre au-delà de la langue ?
S : C'était beaucoup de langage corporel, de gestes, beaucoup de mimes aussi.
Quels souvenirs gardez-vous des nuits chez l'habitant ?
S : Il faut savoir que souvent, avant de trouver une maison, on a toqué à beaucoup de portes pendant une heure, deux voire trois heures, dans le froid et la nuit. C’est beaucoup plus compliqué que les saisons précédentes. Mais par contre, dès qu'on trouvait le foyer qui acceptait de nous accueillir, on était accueillis les bras ouverts. Honnêtement, les Kazakhs ont été très généreux.
K : On voit parfois passer un peu sur les réseaux sociaux des personnes qui disent que la production nous trouve des logements, etc. À force, ça fait râler parce que les gens n'ont pas vécu, et ce sont des bêtises ! C'est tellement faux, on trouve bien les logements par nous-mêmes.
"J'ai été déstabilisée" : Sophie (Pékin Express, La route des glaces) évoque le comportement de la conductrice en partie à l'origine de son élimination
Comment avez-vous accueilli cette règle du binôme mixé ?
S : Le matin, Stéphane nous annonce cette surprise ! On ne sait pas avec qui, on ne sait pas combien de temps. On s'est inscrits à l'aventure parce qu'on voulait tout faire ensemble, parce qu’à deux, on est plus forts. Mais là, dès qu'on a eu la règle du binôme séparé, j’ai été déstabilisée. Après, j'étais quand même contente du résultat du tirage au sort car je suis tombée sur Charlotte. Elle est très bonne en stop et on s'entend bien. J'ai donc quand même été rassurée à ce moment-là de faire tout ça avec elle.
K : Avec Lyçaona, on a un petit peu le même profil. On est vraiment à l'aise sur les épreuves, on a un peu le même caractère. Franchement, c'était très simple de partager la journée avec elle. On s'est très bien entendus.
Vous avez manqué de peu la victoire dans la course pour l’immunité à cause de votre première conductrice. Qu'est-ce qui s'est passé à ce moment-là ?
S : Au départ, on est contents, on arrive à se faire comprendre avec elle. On se dit qu'il ne faut vraiment pas la lâcher. Il y a le quiz express de Stéphane et on répond bien aux questions en plus. On garde cette conductrice et à un moment donné, elle s'arrête pour fumer. Elle fait une ou deux pauses et on ne comprend pas.
K : On décide de rester avec elle parce qu'on sait qu'au bout du bout, elle va au même endroit que nous. Mais ça nous fait perdre un temps fou et on se demande si on a pris la bonne décision. En fait, on n'a pas le temps de réfléchir. Il est déjà trop tard. On a commencé à se demander si le temps d'une cigarette, ça valait le coup de descendre, d'échanger les sacs, de trouver une autre voiture. On s'est dit qu'on allait peut-être perdre plus de temps qu'autre chose. On a essayé de la motiver pour qu'elle fume sa cigarette rapidement. Mais on sait très bien que c'est peut-être à cause de ça qu'on se retrouve en duel final. C'est là où on se dit que des fois, Pékin Express ça ne tient à rien.
Sophie, peut-on dire que les bouchons sur le retour du duel final ont précipité votre élimination ?
Exactement. Au début, ça part très bien. L'épreuve du duel final, c’est tout ce que j'adore, c'est un blind test. Je me suis sentie capable d'y aller face à Charlotte. L'épreuve se passe très bien. Mais malheureusement, au retour, il y a des bouchons et le chauffeur de la voiture se trompe de route. Finalement, j'arrive 5 minutes après Charlotte…
Que ressentez-vous après autant d’efforts pour se qualifier en demi-finale ?
S : Je suis très déçue parce que finalement, ça ne s'est joué à rien du tout. Je sais que l'épreuve du blind test, je l'ai gérée, et j'ai appris que Charlotte a fait une ou deux erreurs. Tout s'est joué sur le stop et sur le fait qu'il y avait des bouchons, et une mauvaise route empruntée par mon conducteur. Concrètement, ça n'a pas de sens, donc, ça fait râler ! Mais c'est le jeu, et il y a une part de chance que je n’ai pas eue. On est déjà ravis d'avoir fait l'aventure.
Selon vous, à ce stade du jeu, quel binôme va remporter Pékin Express ?
K : Au moment où on est éliminés, on a quand même un bon pressentiment pour les Inconnues et les Belges. Les premières en stop, c'est tout le temps les Belges [Charlotte et Nathalie, ndlr.]. Et celles qui sont très fortes en épreuve, ce sont les Inconnues.
S : C’est pour ça qu’on décide de donner l’amulette aux Inconnues, à nos préférées. En plus, elles nous ont aidés lors d'une étape. On devait leur rendre la pareille.

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