Un dirigeant d’Intel soupçonné par Taïwan, la guerre de l’espionnage sur le marché des semi-conducteurs relancée

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Des enquêteurs taïwanais ont perquisitionné des résidences d’un ancien dirigeant du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC accusé d’avoir divulgué des secrets commerciaux au profit de son nouvel employeur, l’américain Intel, a indiqué le parquet. Les procureurs ont également indiqué jeudi soupçonner ce responsable, Lo Wei-jen, d’avoir violé la loi sur la sécurité nationale.

TSMC, qui fabrique les puces les plus avancées au monde, a engagé des poursuites contre Lo Wei-jen, alléguant la « forte probabilité » qu’il ait divulgué des informations confidentielles à son nouvel employeur. « Des ordinateurs, des clés USB et d’autres éléments de preuve connexes » ont été saisis lors des perquisitions effectuées mercredi à Taipei et dans le comté de Hsinchu, a indiqué le département dédié à la propriété intellectuelle du parquet de Taïwan, dans un communiqué jeudi.

Les enquêteurs ont également reçu une autorisation de la justice pour saisir « des actions et des propriétés de M. Lo ». « Nous allons élucider soigneusement et activement cette affaire, et adhérer fermement à l’esprit de protection des secrets commerciaux des technologies clés et essentielles du pays, en collaborant avec l’industrie pour maintenir la compétitivité du pays », a déclaré le communiqué.

TSMC est le principal fabricant mondial de semi-conducteurs avec des clients comme Nvidia et Apple qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données.

Ex-vice-président senior de Taïwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), Lo Wei-jen a pris sa retraite en juillet, avant de rejoindre le groupe américain concurrent Intel en tant que « vice-président exécutif », où il avait déjà travaillé pendant 18 ans. Intel a rejeté jeudi les allégations selon lesquelles Lo Wei-jen aurait divulgué des secrets commerciaux du géant taïwanais.

La société taïwanaise a précisé que les poursuites contre Lo Wei-jen étaient fondées sur les termes de son contrat de travail, d’un accord de non-concurrence et de réglementations telles que la loi sur les secrets commerciaux.

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