Guillaume Prévost, le nouveau visage de l’Enseignement catholique, entre pugnacité et ferveur

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« Ma nomination a pu être perçue comme une défiance des évêques », explique Guillaume Prévost, nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique.

« Ma nomination a pu être perçue comme une défiance des évêques », explique Guillaume Prévost, nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique. Laurent Hazgui/Divergence pour le Pèlerin Magazine

PORTRAIT - Renforcer le « projet chrétien », défendre le caractère propre à « chaque seconde », dénoncer les « abus » de l’administration, rappeler les collectivités à leurs obligations… Nommé en septembre par les évêques, Guillaume Prévost assume un « changement de posture », dans un contexte de baisse de la démographie scolaire.

Il était à Lourdes, début novembre, pour l’assemblée automnale des évêques. Et a entendu avec satisfaction leur message de soutien aux établissements catholiques et de nécessaire réaffimation du caractère religieux. Un mois plus tard, lundi 1er décembre, Guillaume Prévost, secrétaire général de l’enseignement catholique, prend la direction de Périers, commune rurale de la Manche, près de Saint-Lô. « Vous allez découvrir la réalité des établissements catholiques pauvres », glisse la directrice de l’école de la Sainte-Famille, qui l’accueille sous les bourrasques. Aux enfants réunis sous le préau, le maire de la ville, où seuls 25 % des habitants payent l’impôt sur le revenu, explique simplement : « Il vient de Paris. »

Marseille, Lyon, mais aussi Rouen, Évreux, Créteil ou Soisson… Voilà plusieurs semaines que Guillaume Prévost, entré dans ses nouvelles fonctions il y a trois mois, va à la rencontre des acteurs en région. Évêques, directeurs diocésains, parents d’élèves, « et…

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Le Figaro

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