Guillaume Tabard : «Budget, du souci du PS à l’oubli du “socle commun”»

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Le Premier ministre français Sébastien Lecornu assiste à la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris, France, le 2 décembre 2025.

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu assiste à la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris, France, le 2 décembre 2025. Benoit Tessier / REUTERS

CONTRE-POINT - À force de ne pas vouloir refaire les erreurs de ses prédécesseurs, Sébastien Lecornu a peut-être commis celles que ceux-ci n’avaient pas faites.

Anniversaire amer. Il y a tout juste un an, Michel Barnier était renversé. Ne parvenant pas à faire adopter son budget de la Sécurité sociale, il avait déclenché l’article 49.3, provoquant une motion de censure recueillant une majorité constituée de toute la gauche et du Rassemblement national. Alors qu’il est entré dans une semaine décisive sur ce même texte, le PLFSS, Sébastien Lecornu a évidemment ce précédent en tête.

Par rapport à l’année dernière, la donne a changé mais le suspense reste le même. Lecornu l’a toujours su, mais l’accélération de la tension est une surprise. Les acteurs de l’exécutif redoutaient principalement le vote sur le budget général mais pensaient la voie de passage plus facile à trouver sur celui de la Sécurité sociale. Pour deux raisons : il contenait la concession phare, fondatrice même de toute cette période, sur les retraites, ce qui devrait conduire logiquement les oppositions à tout faire pour qu’elle soit adoptée ; et, d’autre part, le vote du PLFSS…

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Le Figaro

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