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Au terme d’une rencontre emballante, les Bordelo-Béglais l’ont emporté face aux Blue Bulls (46 à 33), samedi, à Pretoria. Six mois après avoir été sacrés, les hommes de Yannick Bru repartent de ce périlleux déplacement avec le point de bonus offensif.

L’Union Bordeaux-Bègles s’est imposée face aux Blue Bulls, samedi 6 décembre 2025, à Pretoria (Afrique du Sud), lors d’un match de la phase de groupes de la Champions Cup. L’Union Bordeaux-Bègles s’est imposée face aux Blue Bulls, samedi 6 décembre 2025, à Pretoria (Afrique du Sud), lors d’un match de la phase de groupes de la Champions Cup.

Drôle d’après-midi que celui vécu samedi 6 décembre par les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles. Plus de six mois après avoir remporté le premier titre de leur histoire en soulevant le trophée de la Champions cup, les Girondins débutaient la défense de leur sacre européen… en Afrique du Sud. Pas épargnés par le tirage au sort, les hommes de Yannick Bru étaient contraints de faire le long voyage jusqu’à Pretoria pour affronter les Blue Bulls – des franchises sud-africaines disputent la compétition depuis 2022.

Si on leur avait demandé leur avis, les Bordelo-Béglais auraient sûrement préféré commencer leur campagne devant leur public. A la place, ils ont dû faire avec des températures loin de celles que connaît la France en ce mois de décembre, et avec un stade bien clairsemé, les supporteurs sud-africains n’étant pas encore tombés amoureux d’une compétition qui ne réussit pas trop à leurs équipes. Dans ce climat particulier, l’UBB eu le mérite de s’en sortir, en arrachant un précieux succès (46-33), point de bonus offensif à la clé.

Avant la rencontre, Yannick Bru ne s’attendait de toute façon pas à autre chose qu’à une rencontre serrée, contre une équipe remplie de Springboks. « Le défi est immense. On doit livrer un grand match, c’est quasiment un match de phases finales dès la première journée », avait estimé l’ancien talonneur, pour qui « on ne défend pas un titre, on se lance pour en conquérir un autre ».

L’UBB a accéléré en seconde période

Avant de penser à gagner de nouveaux trophées, ses troupes se sont surtout lancées à l’assaut de l’en-but adverse. Et même dans un autre hémisphère, il y a des choses qui ne changent pas. Comme toujours ou presque, Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey y sont chacun allés de leur essai, imités dans la première demi-heure par le talonneur Maxime Lamothe. Problème pour les Girondins : leurs adversaires étaient aussi inspirés qu’eux en attaque, et même plus encore jusqu’à tourner à la mi-temps avec de l’avance (33-22).

Les Bordelo-Béglais semblaient être pris au piège, comme plusieurs équipes françaises avant eux ces dernières saisons. En janvier, le Stade toulousain était ainsi revenu de Durban avec une victoire face au Sharks, mais sans point de bonus offensif, ce qui les avait handicapés pour la suite de leur parcours, qui s’était achevé en demi-finale… contre l’UBB. Parfaitement au courant du danger, les Girondins ont accéléré en seconde période, bien aidés par les deux cartons jaunes infligés aux Bulls. Quatre essais plus tard, dont un de Matthieu Jalibert, ils pouvaient souffler et savourer leur victoire.

Un peu à la peine en Top 14 (6e, à 10 points du leader toulousain), Maxime Lucu et ses coéquipiers ont peut-être déjà fait le plus dur lors de cette phase de groupes de la Champions Cup. Les attendent à présent deux rencontres à domicile face aux Gallois des Scarlets et aux Anglais de Northampton, et un déplacement à Bristol. Plus tôt dans la journée, les Clermontois n’ont pas eu la même réussite et se sont inclinés lourdement sur la pelouse des Anglais des Saracens (47-10).

Valentin Moinard

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