Le sélectionneur de l’équipe de France a livré son analyse après le tirage au sort des groupes de la Coupe du monde vendredi.
Passer la publicité Passer la publicitéDidier Deschamps sait parfaitement à quoi s’attendre. Ses Bleus n’ont pas hérité d’un tirage facile face avec des rendez-vous attendus contre le Sénégal, la Norvège et un barragiste (Irak, Suriname, Bolivie) qui sera connu en mars prochain. Corsé, mais pas insurmontable. Samedi soir, le contingent français, qui sait déjà qu’il évoluera dans la zone Est (New York, Toronto, Philadelphie, Boston), sera fixé sur les dates et lieux de ses rencontres, manière de se projeter encore un peu plus vers le grand raout international de l’été prochain (11 juin-19 juillet).
Quand il s’est présenté face aux médias vendredi à Washington, Didier Deschamps a de suite qualifié ce groupe I de «solide et dense». « On ne connaît pas le dernier adversaire, mais en ayant le Sénégal et la Norvège, évidemment que ce groupe fait partie des plus difficiles, si ce n’est le plus difficile, avoue le double champion du monde (1998-2018). C’est la Coupe du monde, on sait à quoi s’attendre. »
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Questionné sur le Sénégal, le sélectionneur français est revenu sur le mauvais souvenir de 2022, avec une défaite des Bleus en ouverture du Mondial. « J’étais devant ma télé, admet-il sans en rajouter, lui qui déteste faire référence au passé. Pour les Sénégalais, ça reste un bon souvenir. Il y a un rapport fraternel avec le Sénégal parce qu’il y a beaucoup de joueurs binationaux, qui sont passés par des clubs français, qui connaissent les joueurs français. Quand ils rencontrent la France, il y a toujours une motivation supplémentaire. On a l’habitude avec les joueurs sénégalais qui jouent dans les meilleurs clubs. L’équipe nationale est compétitive. » Sur la Norvège, même discours de prudence et de respect : « Évidemment, avec Haaland et Sorloth devant et une capacité à marquer énormément de buts. Elle fait partie des très grandes équipes européennes. »
« Avant de voir le sommet de la montagne, il faudra gravir les étapes. Les premières étapes sont difficiles »
Didier DeschampsRelancé sur les ambitions des Bleus et son état d’esprit avant son dernier rendez-vous dans le costume de sélectionneur, Didier Deschamps est resté sobre. « Pour nous, il y a l’ambition évidemment, tout en gardant l’humilité nécessaire, précise-t-il. Il faudra être performant dès le départ avant de penser à la suite. Chaque Coupe du monde a son histoire, il faut l’écrire. Qu’elle soit la plus belle possible. On est l’équipe de France, avec un statut et une attente qui est importante. Il faut avoir le respect et l’humilité nécessaire dès le départ de la compétition. Avant de voir le sommet de la montagne, il faudra gravir les étapes. Les premières étapes sont difficiles. »

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