Le Comité olympique lance un «plan d’action» face à l’essoufflement du bénévolat

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Par Le Figaro avec AFP

Le 5 décembre 2025 à 12h00

Image d’illustration de bénévole aux Jeux Olympiques 2024 à Paris.

Image d’illustration de bénévole aux Jeux Olympiques 2024 à Paris. Ewen Gavet / Icon Sport

Face au bénévolat qui s’essouffle, le Comité national olympique et sportif a lancé un plan d’action ce vendredi. Le but, faciliter notamment l’accès aux formations.

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Le Comité national olympique et sportif (CNOSF) a lancé vendredi un «plan d'action» pour valoriser et faciliter l'engagement des bénévoles, piliers des associations sportives mais parfois difficiles à recruter, en rendant notamment les offres de formation «plus accessibles».

3,5 millions de personnes œuvrent bénévolement dans les 360.000 associations sportives présentes sur le territoire français, qui sont 86% à fonctionner uniquement avec des bénévoles, a rappelé Amélie Oudéa-Castéra, présidente du CNOSF, vendredi à l'occasion de la journée internationale du bénévolat et du volontariat.

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«Il y a du côté du bénévolat un petit peu d'essoufflement. Et la manière de continuer à le revitaliser et à attirer les nouvelles générations, ce n'est pas de basculer vers du salariat, mais de faire en sorte que quand on a ce type d'engagement au service de la collectivité, cela soit reconnu dans un parcours, un CV, ou à travers des microcertifications», a-t-elle déclaré à la presse.

«Dès 2027», le CNOSF souhaite «inscrire le sport parmi les secteurs prioritaires du développement des outils publics de reconnaissance des expériences», tels le compte engagement citoyen, qui permet d'acquérir des droits à la formation, ou le passeport de compétences géré par la Caisse des dépôts, qui valorise des acquis obtenus lors d'expériences professionnelles.

Problèmes de formation

Si l'engagement bénévole donne «des droits sonnants et trébuchants à la formation, ils sont très peu exercés et surtout très lents à activer: en moyenne il y a 18 mois entre le moment où on est éligible avec 200 heures de bénévolat dans l'année, et où on a le droit à sa formation», met en avant M. Oudéa-Castéra.

La demande est en effet forte en matière de formation: 68% des bénévoles en parlent comme d'un «besoin» pour être plus compétents dans leurs activités, et 74% la perçoivent comme un levier clé de leur engagement, selon une étude menée cet automne avec le Centre de droit et d'économie du sport (CDES) auprès d'un panel représentatif de près de 3.000 bénévoles.

Le Comité olympique vise la mise en place pour le dernier trimestre 2026 «d'un portail» dédié aux bénévoles sur internet pour leur permettre d'accéder «à la diversité des offres et services qui leur correspondent».

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Plus spécifiquement lors des Jeux olympiques, avec les JO-2030 dans les Alpes «en ligne de mire», le CNOSF veut également «faire grandir et structurer» la communauté nationale des volontaires, «héritière de l'élan» des Jeux de Paris 2024, en «facilitant les parcours» de ces volontaires.

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