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RÉCIT - En nouant des accords avec le premier ministre, le chef des socialistes a lié la réussite de sa stratégie à celle du gouvernement pour faire adopter les textes budgétaires.
L’équilibriste Olivier Faure se maintient pour l’instant sur son fil. Dans son pari de négocier avec le gouvernement pour arracher des compromis, le premier secrétaire du PS a eu quelques vertiges en fin de matinée vendredi en apprenant que les écologistes voteraient «contre» le volet recette du budget de la sécurité sociale (PLFSS). Tous les gains des socialistes, dont la fameuse suspension de la réforme des retraites, auraient été balayés si le texte avait été rejeté. Grâce à l’abstention de la droite, le chemin peut finalement se poursuivre jusqu’à mardi pour le vote ultime, dont l’issue reste incertaine.
Cette épreuve du feu pour Sébastien Lecornu sera aussi celle d’Olivier Faure. Pendant des semaines, les deux ont roulé en tandem pour trouver une voie de passage malgré leurs nombreux désaccords sur les textes budgétaires. Un échec du premier signifierait une défaite pour la stratégie de «compromis» du second. Et la fin d’une entente de circonstance entre ces deux taiseux qui ont appris…
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