PSG : «En ce moment, la meilleure équipe, c’est clairement Lens», admet Luis Enrique «motivé» par les difficultés

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Roi de la langue de bois, le technicien espagnol de 55 ans s’est exprimé à la veille de PSG-Rennes samedi (21h05), au Parc des Princes, lors de la 15e journée de Ligue 1.

«On a un match à domicile demain (samedi) et c’est une bonne nouvelle». Luis Enrique retrouvait les journalistes ce vendredi, à Poissy, à la veille de la réception de Rennes, samedi (21h05), lors de la 15e journée de Ligue 1. Un match face à «l’une des meilleures équipes de la ligue. On est prêts pour ce match. On voit à quel point le championnat est compliqué. Il y a beaucoup d’équipes en forme, ce sera difficile, comme d’habitude», indique-t-il, lui qui a manié la langue de bois sur plusieurs sujets, refusant carrément de s’exprimer sur le probable titulaire dans les buts samedi, Matfey Safonov. «Je ne veux rien dire quel que soit le joueur, Matfey Safonov, Renato Martin, personne. Qui que ce soit dans le but, il sera bon», balaie-t-il. «Lucho» a aussi dit deux ou trois choses intéressantes, sur Habib Beye et le turnover.

«Kvara» aux deux visages entre la Ligue des champions et la Ligue 1 : «Je ne fais pas de distinction entre un joueur qui jouerait bien en Ligue des champions et pas bien en championnat. Ce n’est pas important, c’est comme ça, il faut accepter cela. Je suis content de sa performance, de son niveau pendant toute la saison dernière. C’est un joueur de haut niveau, un joueur de qualité, il a de l’ambition. C’est toujours pareil, pendant une saison tous les joueurs ont des hauts et des bas. Pas de souci».

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S’il est agacé ou énervé de voir le PSG deuxième au classement de Ligue 1  : «Non, c’est mérité, une équipe (Lens) a un point de plus que nous. C’est donc mérité. Pas de problème. Mais on garde la même mentalité et c’est une motivation pour nous en tant qu’équipe d’avoir des difficultés. On avait quatre points de plus que la saison dernière à la même époque et on a remporté le championnat très facilement. Quand on pense à cette année particulière, avec beaucoup de blessures, on fait un très bon championnat. La différence, c’est que d’autres équipes jouent très bien et font un très bon championnat. Pas d’énervement, c’est mérité, on est motivés. Mais c’est tout au long de la saison qu’on verra qui est la meilleure équipe. En ce moment, la meilleure équipe, c’est clairement Lens.»

L’ambition du coach de Rennes, Habib Beye, avant ce match : «Ça ne change rien à notre mentalité. Toutes les équipes veulent nous créer des problèmes au Parc des Princes. Ce sera difficile parce qu’ils jouent très bien avec et sans le ballon. Ils ont gagné quatre matchs de suite. On est conscients de ces difficultés mais c’est toujours une motivation plus qu’une préoccupation. (…) On analyse les adversaires mais le plus souvent, ils changent face à nous. C’est une constante. On donne les informations importantes (aux joueurs) mais on ne sait pas si le staff rennais changera des choses. On est tout le temps ouverts pour savoir gérer cela. La majorité des équipes changent leur jeu face à nous.»

S’il faut faire plus de turnover en Ligue des champions et moins en championnat de France : «Non, les deux compétitions sont très importantes pour nous. En championnat, tu as plus de marge pour faire du turnover, de la rotation. En C1, on est bien classés mais on veut continuer à gagner. Il faut savoir gérer cela. Il faut penser au meilleur pour l’équipe dans chaque décision individuelle. Mais pour l’heure, l’important, c’est le championnat.»

État d’esprit : «On est une équipe constante, c’est notre mentalité. En ce moment, le championnat est plus motivant car il y a Rennes, Lens, Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Monaco… C’est une motivation et je retrouve la même confiance en nos forces quand je parle avec les joueurs.»

Il y a cinq journées, tout le monde voulait le tuer…

Luis Enrique sur Habib Beye

Habib Beye : «C’est toujours bizarre… Il y a cinq journées, tout le monde voulait le tuer. Aujourd’hui, après quatre victoires, c’est le meilleur entraîneur… C’est injuste parce que je suis sûr qu’il a beaucoup plus travaillé encore dans les semaines où les résultats n’arrivaient pas. En revanche, après quatre victoires, il va travailler la même chose, avec la même intensité. C’est ce qu’on attend, d’avoir ce moment. Ils font un très bon championnat et on sait que ce sera dur demain (samedi)».

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La perspective de la Coupe du monde, ce que ça change : «Ça ne change rien. Mais c’est positif pour l’entraîneur de club que je suis parce que les joueurs voudront montrer leur qualité pour être à la Coupe du monde. Quand j’étais joueur, je pensais comme cela en tout cas. C’est une compétition incroyable, la meilleure à jouer, c’est toujours spécial de représenter son pays.»

Le manque d’uniformité au niveau physique au sein du groupe : «Ce qui est clair c’est que cette saison est particulière pour les différentes raisons qu’on connaît. Après la saison dernière et la façon dont elle a terminé, c’est dur de gérer cela. On est en décembre. Il y a des joueurs qui n’ont presque pas encore joué. C’est différent de ce qu’on attendait… Il faut gérer le calendrier et surmonter cette situation.»

Les axes de travail cette semaine : «On a donné du temps de repos aux joueurs pour rester calme, tranquille et récupérer. Tous les joueurs sont internationaux ou presque. J’aime donner ce temps quand c’est possible. Ensuite, on a travaillé les aspects importants et le reste sert à améliorer la condition physique des joueurs qui n’ont pas beaucoup joué. C’était une très bonne semaine, on est contents. On est contents aussi parce qu’on récupère des joueurs.»

Achraf Hakimi qui devrait manquer tous les matchs du PSG en 2025 : «C’est une bonne nouvelle quand un joueur revient. Pas d’information en plus à donner. C’est le début de sa récupération. Après, il y a la CAN. Il reviendra donc normalement avec son équipe nationale, pas avec le PSG.»

Propos recueillis en conférence de presse

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