ANALYSE - Unanimement considéré comme l’un des meilleurs milieux du monde, le Portugais évoque les clés de sa progression depuis son arrivée à Paris, en 2022.
Petit Vitinha est devenu grand. Dans l’ombre des stars lors de son arrivée à Paris, en 2022, le milieu international portugais (35 sél.) de 25 ans brille aujourd’hui de mille feux avec les Rouge et Bleu, à l’image de son récent triplé contre Tottenham (5-3), en Ligue des champions. «Vous avez tout suivi. J’ai travaillé, j’ai eu beaucoup de chance aussi, ça c’est important aussi», a-t-il indiqué ce jeudi, à Poissy, lors d’un «média day» organisé par le PSG.
Et d’ajouter : «J’ai aussi eu beaucoup de personnes qui ont été importantes sur le plan personnel. Et le coach, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il a eu une grande influence là-dessus. Mais je ne vais pas parler de moi, plutôt de l’équipe, on est ici pour parler de l’équipe». Modeste, le troisième au classement du dernier Ballon d’or, affirmant que le Paris Saint-Germain «va tout faire pour trouver (sa) première place» au classement de Ligue 1. Dépossédés de la pole position dans la hiérarchie du championnat par le RC Lens le week-end dernier, après leur défaite à Monaco (1-0), «Viti» et compagnie recevront Rennes samedi (21h05), lors de la 15e journée de L1.
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Pour ce qui est de sa faculté à marquer, à réaliser des passes décisives, l’ancien joueur de Porto - son club formateur - et Wolverhampton «travaille depuis (qu’il) joue au foot. C’est une de mes caractéristiques. Il y a des choses que peut-être que je n’ai pas, mais ça, je l’ai», a-t-il souri face aux journalistes.
Luis Enrique est toujours sur ses côtes. Même lui, il ne le lâche pas, il est toujours derrière lui, c’est beau.
Warren Zaïre-Emery sur VitinhaUne chose est sûre : même s’il l’adore, et il ne s’en cache pas, Luis Enrique n’accorde aucun passe-droit à son maître à jouer. Pas le genre de la maison. «Le coach, il n’est jamais satisfait», a raconté Warren Zaïre-Emery, citant l’exemple de Vitinha. «Il est toujours sur ses côtes», s’est amusé le jeune (19 ans) international tricolore (9 sél., 1 but). Et d’ajouter : «Je parle de lui parce qu’il est troisième au Ballon d’Or, c’est l’un des meilleurs joueurs au monde. Même lui, il ne le lâche pas, il est toujours derrière lui, c’est beau».
Une exigence qui n’est pas pour déplaire à Vitinha. «Bien sûr, ça ne peut que te faire que progresser. Même si tu ne veux pas, tu vas progresser, parce qu’il est toujours à te casser... Comme vous connaissez l’expression (rires)», a souri le Portugais, expliquant que c’est «une bonne chose. Moi, j’aime bien. J’ai déjà dit plusieurs fois, dans beaucoup d’interviews, que c’est un grand coach dans l’aspect tactique, technique, mais surtout dans le plan humain. Il est fantastique. Et ça, pour un joueur, à ce niveau-là, c’est très important. Et on sent ça». Luis Enrique et Vitinha, la Dolce vita sur les bords de la Seine.

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