Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Plusieurs médias américains rapportent les conclusions d’une enquête menée par un organe indépendant au sujet des informations sensibles partagées sur la messagerie Signal par le ministre de la défense américain au sujet de frappes menées au Yémen, dont le contenu avait été révélé par « The Atlantic ».
Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, lors d’une réunion du cabinet à la Maison Blanche, à Washington, le 2 décembre 2025. Une enquête menée par un organe indépendant au sein du Pentagone a conclu que le ministre de la défense américain, Pete Hegseth, avait mis ses propres troupes en danger en utilisant l’application de messagerie Signal pour discuter de frappes au Yémen, ont rapporté mercredi 3 décembre plusieurs médias américains, parmi lesquels CNN, le Washington Post et The Atlantic. Ces médias affirment avoir été informés du contenu du rapport, qui doit être publié jeudi, par plusieurs sources proches du dossier.
Les Etats-Unis avaient mené des frappes, au début de 2025, contre les rebelles houthistes du Yémen au nom de la protection de la liberté de navigation et du commerce international transitant par la mer Rouge. Le rapport examine la participation de M. Hegseth à une discussion de groupe à propos de ces frappes, sur la messagerie Signal, avec plusieurs autres hauts responsables de l’administration Trump, qui avait été rendue publique par un journaliste du magazine The Atlantic, ajouté par mégarde à ce groupe.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, avait déjà été écarté au début de mai, après les révélations du magazine. La conversation contenait des messages dans lesquels Pete Hegseth dévoilait l’heure des frappes quelques heures avant qu’elles n’aient lieu, mais aussi des informations sur les équipements militaires employés.
« Exonération totale »
Selon le rapport du Pentagone, M. Hegseth « a pris le risque de compromettre des informations militaires sensibles, ce qui aurait pu mettre en danger les troupes américaines et les objectifs de la mission », rapporte CNN. En partageant des informations classifiées sur la messagerie Signal, à partir d’un appareil personnel, il a « enfreint les protocoles de sécurité destinés à protéger les soldats américains », ajoute le Washington Post.
Selon les médias américains, le rapport affirme que le ministre de la défense « n’aurait pas dû utiliser Signal » et recommande une meilleure formation aux protocoles de sécurité pour les hauts responsables du ministère.
De son côté, le porte-parole de Pete Hegseth assure cependant que les conclusions de l’enquête représentent « une disculpation TOTALE » du ministre. Elle « démontre ce que nous savions depuis le début : aucune information classée secret n’a été partagée », a ajouté Sean Parnell sur X, assurant que « l’affaire est close ».
M. Hegseth a, lui aussi, affirmé que ses messages ne contenaient « aucune information classifiée ». « Exonération totale. Affaire classée. Les houthistes ont été bombardés jusqu’à ce qu’ils se soumettent », a-t-il ajouté sur X.
Frappes menées dans les Caraïbes
Le document complet et classifié a été transmis mercredi au bureau de M. Hegseth ainsi qu’aux comités des forces armées de la Chambre des représentants et du Sénat. Selon le sénateur Mark Kelly, qui fait partie de ce comité, le rapport « indique clairement qu’il ne devait pas utiliser son téléphone portable et enregistrer ce type d’informations sur un système non classifié ».
Le document affirme que les informations partagées par M. Hegseth étaient classifiées au moment où il les a reçues, notent les médias américains. Mais ce dernier, en tant que ministre de la défense, a le pouvoir de les déclassifier, note le sénateur Mark Kelly, cité par The Atlantic. « Ce qui est moins clair, c’est pourquoi Hegseth a jugé qu’il était approprié ou nécessaire de le faire », précise le magazine.
Ces révélations surviennent au moment où le chef du Pentagone est déjà dans la tourmente médiatique, en raison de frappes menées par l’armée américaine dans le Pacifique mais surtout les Caraïbes, dans le cadre d’une campagne dite de lutte contre le narcotrafic, sans que des preuves aient été fournies sur des liens entre les bateaux visés et les cartels de drogue.
L’administration du président Trump est critiquée pour ces frappes, dont la légalité est mise en doute par les experts. Au cœur de la récente polémique : une opération au cours de laquelle les forces américaines ont lancé une seconde salve contre un navire déjà touché, tuant des survivants. Au total, plus de 80 personnes ont été tuées dans cette campagne militaire.
Le Monde avec AFP
Réutiliser ce contenuVous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Ajouter un compte Découvrir l’offre Famille Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, créez un compte pour votre proche (inclus dans votre abonnement). Puis connectez-vous chacun avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Si vous êtes 3 ou plus à utiliser l’abonnement, passez à l’offre Famille. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, passez à une offre multicomptes pour faire profiter vos proches de votre abonnement avec leur propre compte. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.












English (US) ·