
BAROMÈTRE FIGARO MAGAZINE - Après une embellie en novembre, la cote de confiance du premier ministre baisse de cinq points en un mois pour s’établir à 21%, son score le plus bas.
Le premier ministre doit plus convaincre les parlementaires que les Français. C’est l’argument avancé par les proches de Sébastien Lecornu pour justifier ses silences médiatiques et sa difficulté à devenir populaire. Il existe peut-être une autre explication, moins à l’avantage du chef du gouvernement : les Français ne comprennent pas où il veut les emmener. Si la recherche du compromis semble être acceptée, le prix à payer ne l’est sans doute pas.
Les augmentations d’impôts et de taxes, touchant les classes moyennes, le comportement des élus du bloc central qui annoncent, notamment chez Horizons d’Édouard Philippe, qu’ils ne peuvent voter mardi prochain en faveur du projet de loi de financement de la sécurité sociale, jusqu’aux propos du premier ministre estimant que ce n’est pas le budget du gouvernement, mais celui des parlementaires, ont contribué à brouiller le message. Résultat pour Sébastien Lecornu, les sympathisants Républicains (57 % ne lui font pas confiance, + 14 points)…

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