Mauvais souvenir sénégalais, la menace Haaland... Que valent les adversaires des Bleus à la Coupe du monde 2026 ?

Les Bleus sont servis pour la Coupe du monde 2026. Et ils n’ont pas eu la main très heureuse lors du tirage, ce vendredi, à Washington. L’équipe de Didier Deschamps affrontera le Sénégal, la Norvège et une équipe issue des barrages intercontinentaux, le Suriname, la Bolivie ou l’Irak. Focus sur les adversaires et potentiels adversaires des vice-champions du monde.

Le Sénégal, «un grand défi athlétique, physique»… et un (très) mauvais souvenir

Le Sénégal, c’est «un mauvais souvenir» pour l’équipe de France, comme l’a souligné Hugo Lloris sur M6 ce vendredi. Un souvenir que l’ancien gardien et capitaine des Bleus avait vécu «en tant que supporter» à l’époque, celui de la défaite de Zinédine Zidane et compagnie face aux Lions de la Teranga (0-1) à la Coupe du monde 2002, au Japon et en Corée du Sud. Champions du monde et d’Europe à l’époque, les Tricolores avaient sombré en Asie… C’est la seule confrontation entre les deux nations à ce jour. Papa Bouba Diop avait précipité la chute des hommes de Roger Lemerre en marquant à la 30e.

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Champions d’Afrique en 2021, les Sénégalais, «c’est du costaud», promet Lloris. 19e nation au classement Fifa, entre le Japon et l’Iran, l’équipe emmenée par le sélectionneur Pape Thiaw peut toujours compter sur Sadio Mané, Kalidou Koulibaly ou encore Étienne Mendy. Plusieurs joueurs bien connus en Ligue 1, comme le Monégasque Lamine Camara ou le jeune Parisien Ibrahim Mbaye. «Il y avait de grosses nations dans le deuxième chapeau. Le Sénégal en fait partie», promet Lloris, évoquant «un grand défi athlétique, physique, face à une très bonne équipe». Meilleur résultat du Sénégal à la Coupe du monde ? Un quart de finale, lors de l’édition 2002.

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La Norvège, un vrai choc

De retour à la Coupe du monde pour la première fois depuis France 98, pour ce qui sera seulement leur quatrième participation (deux fois en 8es de finale, 1938 et 1998), les Norvégiens ne débarqueront pas aux États-Unis, au Canada et au Mexique pour faire du tourisme. Certes, il n’est pas ici question de parler d’un prétendant au titre. Mais comme peuvent en attester les Italiens, humiliés 1-4 à Milan en qualifications pour le Mondial, les Norvégiens sont sur la pente ascendante. Une équipe joueuse et qui peut s’appuyer sur des joueurs qui évoluent au plus haut niveau en Europe, du Gunner Martin Odegaard à l’attaquant de l’Atlético Alexander Sorloth.

Mais évidemment, quand on parle de la Norvège, on pense à un certain Erling Haaland. La machine à buts de Manchester City a déjà fait trembler les filets à 55 reprises en 48 sélections, lui qui a marqué lors de 13 de ses 14 derniers matchs avec la Norvège, dont les 11 derniers. Pas besoin de chercher bien loin qui représentera le principal danger pour les hommes de «DD»… Encore une fois, la Norvège, ce n’est pas que Haaland. Une belle équipe de foot, qui a remporté ses huit matchs en phase éliminatoire et a inscrit 37 buts à cette occasion. Il ne faut pas se laisser tromper par le modeste classement des hommes de Stale Solbakken, 29es. Un vrai choc.

Suspense pour le troisième adversaire

Outre le Sénégal et la Norvège, les Bleus seront opposés au vainqueur du deuxième barrage intercontinental. Kézako ? 76e au classement Fifa, la Bolivie défiera le Suriname, 123e dans la hiérarchie mondiale, le 26 mars, à Monterrey (Mexique), en demi-finale. Le vainqueur sera opposé à l’Irak, 58e au classement Fifa, pour une finale. Et le gagnant rejoindra le groupe I.

Peu de précédents face aux Bleus. Un seul en fait : la France a battu la Bolivie en 2019, en amical. Victoire 2-0 avec des buts de Thomas Lemar et Antoine Griezmann. Ce serait une grande première face au Suriname ou à l’Irak. À noter que ce serait la quatrième participation de la Bolivie, la première depuis 1994, déjà aux États-Unis. Les Irakiens n’ont participé qu’à une édition du tournoi, en 1986, au Mexique. Ce serait une première pour le Suriname.