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La légende du rugby français Serge Blanco vient d’annoncer sa candidature à la mairie de Biarritz ce jeudi. D’autres grands sportifs se sont lancés en politique avant lui, avec plus ou moins de succès.
De nombreuses personnalités sportives, que ce soit des joueurs ou des dirigeants se sont un jour lancés en politique, avec plus ou moins de succès. Le dernier en date, la légende du rugby français Serge Blanco, a annoncé jeudi 4 décembre sa candidature à la mairie de Biarritz.
Outre le ministère des Sports, qui a vu défiler les figures comme l'escrimeuse Laura Flessel, la nageuse Roxana Maracineanu ou l'ancien sélectionneur du XV de France Bernard Laporte, nombreux sont ceux qui ont occupé ou visé d'autres postes hors de leur domaine de prédilection.
Jean-Michel Aulas se présente à Lyon en 2026
Blanco n'est pas la seule figure sportive à se présenter aux municipales de mars 2026 : à Lyon, l'ancien patron de l'OL Jean-Michel Aulas s'est lancé dans la bataille début septembre, après des mois de faux suspense.
Investi officiellement par Les Républicains mais aussi soutenu par le parti présidentiel Renaissance, le chef d'entreprise de 76 ans est un critique virulent du maire écologiste sortant Gregory Doucet, qui vise un second mandat.
Toujours à Lyon, le gymnaste Yann Cucherat, double médaillé mondial et aujourd'hui manager général de la haute performance à l'agence nationale du sport, a été adjoint du maire Gérard Collomb, avant de briguer en vain la mairie en 2020.
Bernard Tapie, d’abord député puis ministre
Emblématique et sulfureux président de l'OM qu'il a racheté en 1986, Bernard Tapie a eu parmi ses mille vies une riche carrière politique.
L'homme d'affaires, battu une première fois au second tour des législatives de 1988, est finalement élu député en 1989 et réélu en 1993. Entre-temps nommé ministre de la Ville du gouvernement Bérégovoy de 1992 à 1993, il est ensuite élu député européen en 1994.
Pressenti à plusieurs reprises pour se lancer à la conquête de Marseille, Tapie n'est finalement jamais candidat à la mairie, rattrapé par les affaires judiciaires dont celle d'OM-VA, qui lui vaut un passage en prison pour corruption.
Mohed Altrad tente de conquérir Montpellier
Président du club de rugby de Montpellier, l'homme d'affaires Mohed Altrad, PDG du géant du BTP du même nom, a brigué la mairie de la ville en 2020 en lançant sa propre liste.
Arrivé en troisième position avec 13% des voix, puis 18% au second tour dans une triangulaire, le milliardaire est élu au conseil municipal mais ne siège finalement jamais dans l'opposition au maire PS Michaël Delafosse.
En septembre 2024, il démissionne de son mandat, sans explication. En conflit avec la métropole - également présidée par Delafosse - au sujet du rachat du stade du MHR, il multiplie depuis les communiqués contre le maire de Montpellier, mais n'a pour l'instant pas annoncé ses intentions pour 2026.
Ministres des sports, députés et maires
Passés l'un à la suite de l'autre à la tête du ministère des Sports, la karatéka Chantal Jouanno et le judoka David Douillet ont également occupé des mandats de députés, tout comme l'ancien athlète Guy Drut, vice-champion olympique du 110m haies à Munich, lui aussi ministre des Sports et maire de Coulommiers.
À l'échelon local, Didier Codorniou, le «Petit Prince» aux 32 sélections en équipe de France de rugby, pilier du PS en Languedoc avant de rejoindre le Parti radical, est maire de Gruissan (Aude) depuis 2001. Il tente un retour dans le sport en se présentant à la tête de la Fédération française de rugby en 2024, mais est battu par le sortant Florian Grill.
Malgré leur notoriété, certains anciens sportifs ont aussi raté leurs incursions en politique. C'est le cas du footballeur Vikash Dhorasoo, candidat malheureux aux municipales dans le 18e arrondissement de Paris en 2020, ou de l'ancien joueur de Dax et du XV de France Jean-Pierre Bastiat, qui a échoué à se faire élire à la mairie dacquoise en 2014.
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