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La gymnaste franco-algérienne, sacrée l’an dernier aux Jeux de Paris, raconte, dans un livre à paraître ce jeudi (« L’Ombre de l’or »), l’emprise dont elle dit avoir été victime de la part de ses anciens entraîneurs. Un récit effarant.
Par Sandrine LefèvreLe
3 décembre 2025 à 18h15

Ses cheveux bouclés tombent sur ses épaules, ses yeux pétillent. Kaylia Nemour nous accueille avec un immense sourire aux lèvres. Tout en nous montrant des photos, la championne olympique de gymnastique nous parle de sa nouvelle vie. Trépidante. « La médaille d’or a eu un vrai retentissement. » Des sollicitations, des invitations, des sponsors et une montée en puissance sur les réseaux sociaux.
Elle parle, elle sourit tellement Kaylia qu’on en oublierait presque la jeune fille de 16 ans, que nous avions rencontrée à Avoine, peu avant les Jeux olympiques de Paris. À l’époque, la gymnaste, « dommage collatéral » d’un conflit entre ses entraîneurs et la Fédération française de gymnastique (celle-ci avait notamment refusé, qu’après une opération aux genoux, Kaylia reprenne la gym), la jeune fille avait opté pour la nationalité algérienne de son père.











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